L’Orphelin.
Un orphelin pleurant sur la tombe de sa mère...
Il pleurait cette mère qu’il n’avait jamais connu,
Qu’il vente, qu’il pleuve, en Automne comme en hiver,
Venait tous les matins prier, le cœur reclus…
Il venait prier la femme qui l’a conçu
Un livret dans une main, une fleur de lys dans l’autre
Il venait pleurer à chaudes larmes cette morsure ;
Cette blessure que la providence a voulue
Cet orphelin au doux et beau visage
Se lit l’amertume et la déception amère.
Sur son malheureux destin et son noir miroir
Regarde à l’horizon voir l’abime de son âge
Ecoute donc le vent, qui se prend à mentir,
Flirtant sans retenue avec les feuilles mortes
Tu l’entendras chanter et sans doute mourir
Comme nos âmes nues, dans cette nuit déserte…
Mahmoud
Un orphelin pleurant sur la tombe de sa mère...
Il pleurait cette mère qu’il n’avait jamais connu,
Qu’il vente, qu’il pleuve, en Automne comme en hiver,
Venait tous les matins prier, le cœur reclus…
Il venait prier la femme qui l’a conçu
Un livret dans une main, une fleur de lys dans l’autre
Il venait pleurer à chaudes larmes cette morsure ;
Cette blessure que la providence a voulue
Cet orphelin au doux et beau visage
Se lit l’amertume et la déception amère.
Sur son malheureux destin et son noir miroir
Regarde à l’horizon voir l’abime de son âge
Ecoute donc le vent, qui se prend à mentir,
Flirtant sans retenue avec les feuilles mortes
Tu l’entendras chanter et sans doute mourir
Comme nos âmes nues, dans cette nuit déserte…
Mahmoud