L'orgue âme de vie
Au fond de soi ce cachot le plus obscur
La bougie parfois éclaire de sa flamme
Les entailles imprimées au choeur nu de femme
Elle n'illustre le pic, l'insolence du mur
Derrière celui ci qui flaire l'action
Toutes ces nuits blanches, les yeux en larmes
Soumise ou guerrière développant les armes
Ô fleur évaporée tel un beau papillon
Dans ce brouillard ardu aux doubles épaisseurs
Rien séjourne en vain, rien ne transperce
Constellation nue, Ô rue de traverse
Mains et pieds menottés au prix de l'horreur
Ce jour, elle dégrafe la sagesse du coeur
Celui qui bat,celui qui inflige les ligatures
Fils cousus d'un maître en matière tortures
Emprisonne sa vie, prend son temps, ne meurt....
LILASYS