L’or fondu du Soleil conte ma Grâce
Le flux et le reflux du souffle déferle,
les oiselles se taisent dans les vaisseaux des bocages,
l’onde du Loir, non loin de moi, charrie des feuilles,
ma Chair d’ambre et de neige brasille
Le flux et le reflux du souffle déferle,
les oiselles se taisent dans les vaisseaux des bocages,
l’onde du Loir, non loin de moi, charrie des feuilles,
ma Chair d’ambre et de neige brasille
sous le glaive des ciels d’azur.
La lune et les étoiles de nuit se sont enfuies, hâtives, voilà peu,
l’or fondu du Soleil conte ma Grâce
aux vitraux de splendeur de l’été,
La lune et les étoiles de nuit se sont enfuies, hâtives, voilà peu,
l’or fondu du Soleil conte ma Grâce
aux vitraux de splendeur de l’été,
le sablier des heures s’écoule,
j’attends la volupté de tes caresses,
ô ma Reine, ma Divine, ma Sirène,
mes paumes frêles redécouvrent l’hermine de ma Fourrure
j’attends la volupté de tes caresses,
ô ma Reine, ma Divine, ma Sirène,
mes paumes frêles redécouvrent l’hermine de ma Fourrure
que tu aimes à câliner,
je me cambre, et m’exaspère,
mes seins de magnificence appellent tes seins,
la guirlande de ma longue chevelure de jais pend à l’arc des heures.
Reviens, je le Veux, je te l’ordonne,
prends-moi, magnifie l’astre de ma Jouissance,
je n’en peux plus de t’attendre,
poétesse, je te compose des lais de douceur,
je me cambre, et m’exaspère,
mes seins de magnificence appellent tes seins,
la guirlande de ma longue chevelure de jais pend à l’arc des heures.
Reviens, je le Veux, je te l’ordonne,
prends-moi, magnifie l’astre de ma Jouissance,
je n’en peux plus de t’attendre,
poétesse, je te compose des lais de douceur,
et des odes érotiques pour te magnifier,
car je ne suis rien sans l’harmonie de ton sourire,
sans l’urne de tes hanches.
Parfois, je ne tiens plus, je me lève,
car je ne suis rien sans l’harmonie de ton sourire,
sans l’urne de tes hanches.
Parfois, je ne tiens plus, je me lève,
je me dirige vers un endroit connu de nous seules,
je retire un objet que tu as béni,
je désigne ici le godemiché, je le mouille de ma salive, puis,
je l’enfonce en moi de ma rivière d’amour
je retire un objet que tu as béni,
je désigne ici le godemiché, je le mouille de ma salive, puis,
je l’enfonce en moi de ma rivière d’amour
à la grotte de ma matrice,
bientôt, je ne suis plus que gémissements,
je hurle de magnificence, puis à genoux
face à la capitale des forêts, je lape le lait de ma sève.
bientôt, je ne suis plus que gémissements,
je hurle de magnificence, puis à genoux
face à la capitale des forêts, je lape le lait de ma sève.
Ô ma Vénérée, mon Impératrice de liesse,
dès ton arrivée, ce soir, reste à jamais auprès de moi,
fais de moi ta chose, possède-moi à l’infini, et vous qui me lisez,
sachez que rien n’est plus beau que les roses de notre Amour !
dès ton arrivée, ce soir, reste à jamais auprès de moi,
fais de moi ta chose, possède-moi à l’infini, et vous qui me lisez,
sachez que rien n’est plus beau que les roses de notre Amour !
Sophie Rivière