L’or des étoiles
Je frissonne, en robe de nudité, étendue,
tout contre toi, sur l’ivoire de notre couche,
le ciel d’azur de l’aurore éventre la paroisse de notre couche,
je bois le souffle de ta Chair.
tout contre toi, sur l’ivoire de notre couche,
le ciel d’azur de l’aurore éventre la paroisse de notre couche,
je bois le souffle de ta Chair.
L’or des étoiles a fondu cette nuit,
abandonnant les cierges de lune,
ton corps d’ambre repose, endormi,
face à la cathédrale de clarté,
abandonnant les cierges de lune,
ton corps d’ambre repose, endormi,
face à la cathédrale de clarté,
ô ma Sirène, ma Douce, ma vie, mon oasis,
rends-moi plus Femme et plus tendre encore,
les parfums de ma tunique de tulle, et de mes bas de soie noirs,
jetés à terre, avant nos joutes d’Eros,
rends-moi plus Femme et plus tendre encore,
les parfums de ma tunique de tulle, et de mes bas de soie noirs,
jetés à terre, avant nos joutes d’Eros,
montent vers moi, et se mêlent à ceux des lys
que je t’ai offerts hier, à la brune,
alors que nous errions, paumes entrelacées,
parmi la splendeur des forêts,
que je t’ai offerts hier, à la brune,
alors que nous errions, paumes entrelacées,
parmi la splendeur des forêts,
tu les as disposés, à ton retour dans un vase de cristal,
mes iris errent dans les méandres de lumière,
vers les bosquets de cyprès au loin, vers les bocages.
Parfois, des nuages trouent l’horizon,
mes iris errent dans les méandres de lumière,
vers les bosquets de cyprès au loin, vers les bocages.
Parfois, des nuages trouent l’horizon,
mais je n’en ai que faire,
car seul compte le soleil de notre Volupté,
les messes de mon Plaisir dès que tu me possèdes,
agenouillée sous les virelais de ma Grâce,
car seul compte le soleil de notre Volupté,
les messes de mon Plaisir dès que tu me possèdes,
agenouillée sous les virelais de ma Grâce,
mes seins inapaisés te réclament, plaintive amoureuse,
damée d’ombres et de halo, j’évoque, gémissante et avide,
la principauté de ma Fourrure-pétales
que parcourt la flamme de tes paumes.
damée d’ombres et de halo, j’évoque, gémissante et avide,
la principauté de ma Fourrure-pétales
que parcourt la flamme de tes paumes.
Mes sens grisés te sollicitent,
étreins-moi, je le Veux,
prends-moi entre tes bras si doux,
câline la cerise de ma bouche,
étreins-moi, je le Veux,
prends-moi entre tes bras si doux,
câline la cerise de ma bouche,
penche sur moi ton visage d’impudeur, guide-moi,
ô ma Sœur de spasmes, vers l’archipel de la Passion
jusqu’à la royauté de ma Jouissance si pure,
j’en supplie !
ô ma Sœur de spasmes, vers l’archipel de la Passion
jusqu’à la royauté de ma Jouissance si pure,
j’en supplie !
Sophie Rivière