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L'homme et l'oiseau

maxipapy

Nouveau poète
#1
Avril est souriant et les arbres en fleurs ;
Les travaux du jardin ont repris de l'ampleur.

Fidèles au rendez-vous, en cet instant complices,
Ayant tacitement signé un armistice,
L'homme, la bêche en mains et l'oiseau sur la branche
S'épient furtivement ce matin de dimanche.

L'homme, prenant son temps, retourne à grosses mottes
La terre humide et noire où naîtront les carottes.
Il écoute chanter l'oiseau dans le hallier ;
Le voit se déplacer, furtif, intéressé.

Il aime cet instant de calme et de douceur
Quant l'arbuste renaît et se couvre de fleurs.
Il connaît cet oiseau et sait son espérance ;
Il sait ce qu'il attend, s'en réjouit d'avance.

Le volatile, lui, sous un air patient,
Surveille d'un œil rond. Il attend le moment
Où le fer de l'outil hachant le sol, menu,
Découvrira la larve ou le ver si dodu.

Il doit bien profiter de ce rare cadeau
Où l'intérêt de l'homme est celui de l'oiseau :
Car de voir avaler par le noir volatile
Les futurs prédateurs de ses rangs de persils

Réjouit le bêcheur ainsi qu'il l'intéresse.
Ainsi, ce matin à l'heure de la messe,
Un homme et un oiseau profitant du soleil
Ont pour un court instant réussit la merveille :
De vaincre, l'un, l'instinct de toujours assaillir,
L'autre, taire la peur le portant à s'enfuir.
 
#2
j'y revois mon papi ou mon père, que j'observais longuement lorsque j'étais enfant,
bisous, tiote