Cet oiseau d'apparence sans âge,
Avec son smoking à reflets, sans pliages.
Ce chef au regard imposant, au fin ramage.
Son orchestre vibrant à chaque passage;
Évoquant ses traversées, ses exodes, ses solfèges,
Au dessus des terres arides et inondées sans bagages.
Bravant mes vers, d'autres reliefs au passage.
S'arrêtant quelques fois sur une ligne, une note, un paysage.
Suivant sa destinée ancestrale, pleine d'amour et de rage.
Son devoir d'annoncer le printemps, ce beau présage.
Construisant sa demeure avec son bec, son seul outillage .
Ne cédant ni aux vents, ni orages.
Étonné le poète, de l'artisan à son ouvrage.
Je l'admire de mon balcon, sous l'ombrage,
En pensant à notre fidélité, notre bon ménage,
Remerciant le seigneur de ses bienfaits si grands, si larges,
De m'avoir choisi parmi ses hommes, moi ni fou, ni mage,
D'être témoin de ses signes et leur parfait usage.
Je me mets à genoux évoquant des louanges,
Au seigneur des deux mondes, le plus savant, le plus sage.
Avec son smoking à reflets, sans pliages.
Ce chef au regard imposant, au fin ramage.
Son orchestre vibrant à chaque passage;
Évoquant ses traversées, ses exodes, ses solfèges,
Au dessus des terres arides et inondées sans bagages.
Bravant mes vers, d'autres reliefs au passage.
S'arrêtant quelques fois sur une ligne, une note, un paysage.
Suivant sa destinée ancestrale, pleine d'amour et de rage.
Son devoir d'annoncer le printemps, ce beau présage.
Construisant sa demeure avec son bec, son seul outillage .
Ne cédant ni aux vents, ni orages.
Étonné le poète, de l'artisan à son ouvrage.
Je l'admire de mon balcon, sous l'ombrage,
En pensant à notre fidélité, notre bon ménage,
Remerciant le seigneur de ses bienfaits si grands, si larges,
De m'avoir choisi parmi ses hommes, moi ni fou, ni mage,
D'être témoin de ses signes et leur parfait usage.
Je me mets à genoux évoquant des louanges,
Au seigneur des deux mondes, le plus savant, le plus sage.