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Lettre Ouverte (21)

inchallah

Nouveau poète
#1
21/07/2014 19h05 Ma douleur est telle que les mots peine à tacher cette feuille blanche qui me nargue. Ils sont là, présent, coincés dans ma gorge mais rien ne les libère. J'ai mal. Mal de quoi ? Mal de lui. Mal de tout. Je ne dirais pas que je suis à bout car je supporte. Je suis une personne qui a (sans me vanter bien sûr) la capacité d'endurer un sentiment de mal être aussi longtemps que dure la vie. Oui je vais m'en plaindre comme tout être humain mais je vais le taire ce mal-être. Le taire car personne ne m'écoute, personne ne me comprends et personne n'a jamais réussi et je pense ne réussira à lire le très fond de mon esprit. Oh ! ceci ne me dérange pas plus que ça. Car en vérité c'est bien mieux ainsi parce que si par malheur quelqu'un, quelqu'une posait sur moi, un jour sa maîtrise de lire les âmes, il, elle, partirait sans demander son reste. C'est un champs de bataille où pensées noires et divers choses pas très belles cohabitent. Je me sens seule, folle et stupide. Stupide par mes choix de vie, folle par mon moi et seule par toutes les personnes qui m'entourent et qui pourtant me font me sentir des plus seule. Qu'un vent glacial s'empare de mon cœur et le fige à tout jamais. Je ne veux plus aimer. Je ne veux plus ressentir un sentiment, une douleur, un bonheur. Je veux être anesthésié de mon corps. De ma vie. Je voudrais que mon corps ne forme plus qu'une carcasse non sans vie mais avec une attitude éteinte. Que l'on me confonde avec un arbre tant je paraîtrais neutre. Il y a des personnages sur cette terre, peuplé de je ne sais combien d’espèce, qui se focalisent sur ce que je suis, ce que je fais, ce que je ne fais pas. Il me rongent. Me savent fragile alors ils continuent. Ils veulent me voir à terre mordant la poussière, me nourriture de pierre jusqu'à ne plus pouvoir me relever. Arriveront-ils un jour ? J'en ai pas peur. J'aime pas ma vie. Mais j'aime la vie. Pour cela, je ne lâcherai pas. Pardonnez-moi. Pardonnez-moi, vous tous qui voulez me voir au bord d'une falaise suspendu à mes souvenirs douloureux mais je ne sauterai pas. Je ne vous donnerai pas se plaisir de vous débarrasser aussi facilement de moi. Je suis là et je le reste. Je n'ai besoin que de moi. Le reste finira bien par me lâcher tôt ou tard. Comme tout ceux qui ont précédés.