"Depuis combien de temps n'ai-je pas pris ma plume pour y déposer es mots enduient de maux ? J'aime faire semblant que tout va bien, que je contrôle entièrement la situation. Que la vie je la croque à pleine dent. Mensonge. C'est un leurre. Une foutaise. Une tromperie. Et tous y tombent. Tous me croient. Parfait ! Je ne peux espérer mieux. Cela m'évitera les questions auxquelles je sèche devant. Car peur de trop en dire. Ou bien au contraire, pas assez. Qui suis-je ? Qui croyez vous que je suis ? Je ne suis ni plus ni moins une comédienne qui parfaire de jour en jour son rôle d'actrice de sa propre vie. Masquer toutes tristesses. Jouer la femme forte. La femme "je vais bien oui merci rien a dire tout est beau et rose au pays de mon âme oui vraiment je suis pauvres de larmes et riche de rire et bla bla bla et bla bla bla". Je m'amuse à faire croire que tout va bien, que tout va pour le mieux. Et ça marche. Vous savez, je ne suis pas dépressive pour autant, mais je vais dix fois moins bien que vous ne puissiez l'imaginer. L'écriture est ma guérison. Je libère le trop plein d'émotions qui se bousculent et s'entrechoc en mon intérieur. Mais l'art de poser sur papier mes ressentis est ainsi aussi mon poison ; je me retrouve seule avec mes peines. Je vois les mots se dessiner un à un jusqu'à décrire ma douleur. Depuis combien de temps cette dernière a fait son nid bien douillé dans les paroies de mon corps, sous les pores de ma peau, dans les chemins de mes veines ? Je ne saurais le dire tant elle y est. Tant elle est là depuis toujours. Pour la plupart, vous êtes au courant, j'aime un homme. Je l'aime. Vous savez comment ? Non. Stop ! Ne vous fatiguez pas à répondre, car moi même je ne saurais peindre par des mots phrases textes ou poèmes tout l'amour que j'ai à son égard. Des sentiments sincères. Des sentiments infinis. Après Dieu, c'est en notre histoire que j'ai foi. Une histoire construite sur des pleures et d'inombrables nuits blanche mais une histoire qui n'est pas prête d'en rester là. Je le porte cet homme, en moi tel un trophé, une médaille que tout le monde s'arracherait mais qui termina au creux de mes mains. Vous devez sûrement vous demander si je vais continuer à vous ennuyer encore longtemps comme ça à débiter des phrases qui n'en finissent pas. Je vous demande pardon. Et puis, si vous lisez cette phrase c'est que loin vous êtes allé dans la lecture et je vous en remercie. Que dire de plus ? Rien si ce n'est que cet être si spéciale, lui mon amour, il me rend heureuse …
