Lettre d'amour oublié !!
Le temps fuit ! Où sont passés nos nuits, nos songes ?
Ce pays où se construisait d'immenses radeaux!
Ces brunes brouillées de larmes où planait le mensonge,
Les mots sont traîtres quand ils salissent la peau:
Que nos meubles luisaient, nous les abeilles à cirer,
Cette poussière qui se déposait par mégarde,
Mais tel un miroir profond , ton âme n'est plus un secret!
J'ai vogué sur les canaux de la vie ,Ô ciel que Dieu nous garde!
L'irréparable s'agite , rampe telle une chenille,
Qui s'ennuie sans philtre d'amour ,sans les bras de Morphée,
Pour devenir papillon , il faut plus que se tortillent,
Ces vers sans rime qui aujourd'hui sont condamnés:
Dis connais-tu l'irrémissible de ce qu'on claironne ?
Quand la clarté fait choc contre tes tristes ténèbres,
J'ai cloué mon cercueil d'une chaîne qui ne pardonne,
Que son tintement résonne tel un rappel funèbre:
D'un lieu à l'autre je ne connais plus tes noms?
Excitant ma curiosité dans tous ces équipages,
Sous l'assaut de tes souliers dis-moi Cendrillon?
Quel réservoir de larmes fait de toi cet oiseau sauvage ?
Ouvre ton écrin ,comme Moïse ouvrit la mer,
Voyage sans voile ,les cheveux balayés par le vent,
Quand l'artiste pensif dessine ses maux amers,
C'est que ta mantille s' envole par la rage de l'ouragan ...
LILASYS
Le temps fuit ! Où sont passés nos nuits, nos songes ?
Ce pays où se construisait d'immenses radeaux!
Ces brunes brouillées de larmes où planait le mensonge,
Les mots sont traîtres quand ils salissent la peau:
Que nos meubles luisaient, nous les abeilles à cirer,
Cette poussière qui se déposait par mégarde,
Mais tel un miroir profond , ton âme n'est plus un secret!
J'ai vogué sur les canaux de la vie ,Ô ciel que Dieu nous garde!
L'irréparable s'agite , rampe telle une chenille,
Qui s'ennuie sans philtre d'amour ,sans les bras de Morphée,
Pour devenir papillon , il faut plus que se tortillent,
Ces vers sans rime qui aujourd'hui sont condamnés:
Dis connais-tu l'irrémissible de ce qu'on claironne ?
Quand la clarté fait choc contre tes tristes ténèbres,
J'ai cloué mon cercueil d'une chaîne qui ne pardonne,
Que son tintement résonne tel un rappel funèbre:
D'un lieu à l'autre je ne connais plus tes noms?
Excitant ma curiosité dans tous ces équipages,
Sous l'assaut de tes souliers dis-moi Cendrillon?
Quel réservoir de larmes fait de toi cet oiseau sauvage ?
Ouvre ton écrin ,comme Moïse ouvrit la mer,
Voyage sans voile ,les cheveux balayés par le vent,
Quand l'artiste pensif dessine ses maux amers,
C'est que ta mantille s' envole par la rage de l'ouragan ...
LILASYS