Ce poème est pour bettyna.
http://bettyna.creapoemes.com/
Lettre à maman
J'ai grandi dans le manque et sans jamais savoir
si tu pensais à moi en t'endormant la nuit
ou si tu regrettais parfois d'être partie.
Les autres en classe, racontaient des histoires
dans lesquelles maman préparait le repas,
dans lesquelles maman reprisait les chaussettes,
tant de petites choses me manquaient, si bêtes,
et je t'ai détestée dans tous ces moments là.
Quand tu es revenue, je n'étais plus l'enfant
que tu avais laissé comme on laisse un objet.
Mon coeur, habitué à l'idée du rejet
t'a craché simplement ces quelques mots : "va-t-en !"
Je regrette parfois, oui mais le mal est fait,
comment pourrais-je bien revenir en arrière ?
Comment trouver la force de te parler, mère,
dans ce coeur que tu as brisé sans un regret ?
Je voudrais te connaître et t'aimer tendrement,
mais je devrai d'abord apprendre à pardonner,
apprendre la tendresse et apprendre à aimer,
ces choses de la vie qu'on apprend des mamans...
En attendant ce jour, observe un peu ma rage !
Je voudrais te gronder (c'est le monde à l'envers !)
pour m'avoir insufflé ces idées suicidaires
qui reflètent si bien ton manque de courage.
Car la place que prend la mère dans un coeur
tu la prends dans le mien et j'ai tant de frissons
en regardant ce lieu fait de désolation
que je lui ai donné le surnom de "malheur".
Je ne sais pas comment terminer ce poème,
il est comme ma peine, qui semble sans fin.
Quel gâchis as-tu fait de ma vie ? Et enfin,
est-ce trop exiger d'une mère, qu'elle aime ?
04.12.08
http://bettyna.creapoemes.com/
Lettre à maman
J'ai grandi dans le manque et sans jamais savoir
si tu pensais à moi en t'endormant la nuit
ou si tu regrettais parfois d'être partie.
Les autres en classe, racontaient des histoires
dans lesquelles maman préparait le repas,
dans lesquelles maman reprisait les chaussettes,
tant de petites choses me manquaient, si bêtes,
et je t'ai détestée dans tous ces moments là.
Quand tu es revenue, je n'étais plus l'enfant
que tu avais laissé comme on laisse un objet.
Mon coeur, habitué à l'idée du rejet
t'a craché simplement ces quelques mots : "va-t-en !"
Je regrette parfois, oui mais le mal est fait,
comment pourrais-je bien revenir en arrière ?
Comment trouver la force de te parler, mère,
dans ce coeur que tu as brisé sans un regret ?
Je voudrais te connaître et t'aimer tendrement,
mais je devrai d'abord apprendre à pardonner,
apprendre la tendresse et apprendre à aimer,
ces choses de la vie qu'on apprend des mamans...
En attendant ce jour, observe un peu ma rage !
Je voudrais te gronder (c'est le monde à l'envers !)
pour m'avoir insufflé ces idées suicidaires
qui reflètent si bien ton manque de courage.
Car la place que prend la mère dans un coeur
tu la prends dans le mien et j'ai tant de frissons
en regardant ce lieu fait de désolation
que je lui ai donné le surnom de "malheur".
Je ne sais pas comment terminer ce poème,
il est comme ma peine, qui semble sans fin.
Quel gâchis as-tu fait de ma vie ? Et enfin,
est-ce trop exiger d'une mère, qu'elle aime ?
04.12.08
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