Les vieux un jour, ne parle presque plus
Ou uniquement, avec un triste œil déçu,
Leurs mains dépouillées, tremblantes nous racontent
Des récits, qu’on ne prendra plus jamais en compte.
Il coule vers nous, un regard d’un autre âge
Prêt à partir, pour faire leur dernier voyage,
Il regarde du salon, la vieille horloge
Attendant doucement que la vie les déloge.
D’un air léger de piano, coure le solfège
Leur rappelant aux vieux, les années de collège,
Quand ils marchaient, au timbre sonnant d’une cloche,
Sortant d’une église amoureux, c’était si proche.
Dans leur vie, les vieux sont passés tant de saisons
Qui ont apaisé leurs plus folles des passions,
Habitués à voir, de vieux couple amoureux
Depuis tellement longtemps, qu’on les croit pierreux.
Leur volets sont clos, depuis déjà bien longtemps
Et cela n’inquiète pas, les quelques passants,
Chez eux, leur histoire est accrochée aux murs
D’images jaunis, d’un passé tout en usure.
Dans ce triste univers clos, qu’ils ont maintenant
Seul un parfum rance, rappel leur vie d’antan,
Celle qu’ils se racontent, encore le soir
Dans les yeux une larme, bordant leur mémoire.
W.L.
4/12/2015
Ou uniquement, avec un triste œil déçu,
Leurs mains dépouillées, tremblantes nous racontent
Des récits, qu’on ne prendra plus jamais en compte.
Il coule vers nous, un regard d’un autre âge
Prêt à partir, pour faire leur dernier voyage,
Il regarde du salon, la vieille horloge
Attendant doucement que la vie les déloge.
D’un air léger de piano, coure le solfège
Leur rappelant aux vieux, les années de collège,
Quand ils marchaient, au timbre sonnant d’une cloche,
Sortant d’une église amoureux, c’était si proche.
Dans leur vie, les vieux sont passés tant de saisons
Qui ont apaisé leurs plus folles des passions,
Habitués à voir, de vieux couple amoureux
Depuis tellement longtemps, qu’on les croit pierreux.
Leur volets sont clos, depuis déjà bien longtemps
Et cela n’inquiète pas, les quelques passants,
Chez eux, leur histoire est accrochée aux murs
D’images jaunis, d’un passé tout en usure.
Dans ce triste univers clos, qu’ils ont maintenant
Seul un parfum rance, rappel leur vie d’antan,
Celle qu’ils se racontent, encore le soir
Dans les yeux une larme, bordant leur mémoire.
W.L.
4/12/2015
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