Pénétrant cette brume dense
D’un jour d’hiver immaculé
J’ai revu mon adolescence,
Les trottoirs que j’avais foulés
À l’aube de cette violence
De rires je me suis armée
Ce n’est point une renaissance
Mais le deuil de mes jeunes années
Car voici le cercueil immense
Où il m’a fallu enterrer
Les projets fous et les romances
Précipitamment essoufflés,
De la nostalgie à l’errance
Mes pas ne cessent d’avancer
Je me revois dans la cadence
Oublier un savoir forcé
Vite courir vers l’insouciance
Tant que je pouvais m’y cacher,
Sur les pavés aujourd’hui rances
Prudence est mère de sureté,
L’ennui et l’immonde méfiance
M’ont imposée leur amitié,
À présent les choses ont un sens
Et rien n’est plus imaginé
Redonnez-moi mon inconscience
Mes souvenirs ressuscités,
Maitre du temps, de l’existence !
Faite preuve de charité.
D’un jour d’hiver immaculé
J’ai revu mon adolescence,
Les trottoirs que j’avais foulés
À l’aube de cette violence
De rires je me suis armée
Ce n’est point une renaissance
Mais le deuil de mes jeunes années
Car voici le cercueil immense
Où il m’a fallu enterrer
Les projets fous et les romances
Précipitamment essoufflés,
De la nostalgie à l’errance
Mes pas ne cessent d’avancer
Je me revois dans la cadence
Oublier un savoir forcé
Vite courir vers l’insouciance
Tant que je pouvais m’y cacher,
Sur les pavés aujourd’hui rances
Prudence est mère de sureté,
L’ennui et l’immonde méfiance
M’ont imposée leur amitié,
À présent les choses ont un sens
Et rien n’est plus imaginé
Redonnez-moi mon inconscience
Mes souvenirs ressuscités,
Maitre du temps, de l’existence !
Faite preuve de charité.
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