Exilés hors des prairies où ils ont fleuri,
Ils se fanent déçus loin d’un soleil jaloux,
Impudiques de fine beauté et d’extase
Pétales de lumière or et de féerie
Au cœur couleur terre voulant frôler le roux,
De leurs têtes pesantes s’inclinent et s’écrasent
Dans l’urne claire de leurs mélancolies
Ils regardent le temps arrogant qui se joue
De leur vie volée qui se meurt et qui s’embrasent
Puis cloîtrés à jamais dans la toile jaunie
Du peintre perdu, affolé par leurs tabous
Qui pour les immortaliser fait table rase
De la nature et des éléments insoumis
Pour offrir à nos yeux la splendeur et l’atout
Des tournesols qui agonisent dans un vase.
Ils se fanent déçus loin d’un soleil jaloux,
Impudiques de fine beauté et d’extase
Pétales de lumière or et de féerie
Au cœur couleur terre voulant frôler le roux,
De leurs têtes pesantes s’inclinent et s’écrasent
Dans l’urne claire de leurs mélancolies
Ils regardent le temps arrogant qui se joue
De leur vie volée qui se meurt et qui s’embrasent
Puis cloîtrés à jamais dans la toile jaunie
Du peintre perdu, affolé par leurs tabous
Qui pour les immortaliser fait table rase
De la nature et des éléments insoumis
Pour offrir à nos yeux la splendeur et l’atout
Des tournesols qui agonisent dans un vase.
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