Les roses attendent l’hommage de l’aube
Tu sèmes, chaque jour, les strophes de mon Désir,
à la lisière des bocages, et des cités de fer
rongées par l’ennui et la haine,
mon corps s’arrime à ta tendresse,
à la lisière des bocages, et des cités de fer
rongées par l’ennui et la haine,
mon corps s’arrime à ta tendresse,
dès que tu daignes poser ton regard sur moi,
moi qui ne suis rien sans Toi,
si ce n’est l’ombre de ton ombre.
Laisse-moi te délivrer des stères de béatitude,
moi qui ne suis rien sans Toi,
si ce n’est l’ombre de ton ombre.
Laisse-moi te délivrer des stères de béatitude,
laisse-moi te psalmodier des lais de douceur,
ô ma Sirène, mon Impératrice de liesse,
sors-moi à jamais du giron des ténèbres.
Les roses attendent l’hommage de l’aube,
ô ma Sirène, mon Impératrice de liesse,
sors-moi à jamais du giron des ténèbres.
Les roses attendent l’hommage de l’aube,
emmène -moi en l’encensoir du silence,
mandate sur mes lèvres océanes,
sur les vitraux d’azur,
la liesse des chuchotis d’allégresse.
Les golfes de clarté envahissent
l’exquisité de mon âme,
cueille pour moi des brassées de campanules,
vois, la neige des pommiers tangue au gré du vent,
mandate sur mes lèvres océanes,
sur les vitraux d’azur,
la liesse des chuchotis d’allégresse.
Les golfes de clarté envahissent
l’exquisité de mon âme,
cueille pour moi des brassées de campanules,
vois, la neige des pommiers tangue au gré du vent,
les nuages dans les talus de l’horizon
se signent à ton apparition.
Donne-moi l’oasis de ta voix,
et le parc de ton visage,
se signent à ton apparition.
Donne-moi l’oasis de ta voix,
et le parc de ton visage,
j’ai si soif de tes mots de délicatesse,
j’ai si soif de ta présence
dans l’onde des jours,
dans les paroisses des saisons.
j’ai si soif de ta présence
dans l’onde des jours,
dans les paroisses des saisons.
Bientôt, sur le tulle immaculé du Midi,
délace, ma Fée, ma robe courte,
et dans la prée,
à même la terre,
délace, ma Fée, ma robe courte,
et dans la prée,
à même la terre,
face à la soie violine des zéniths,
câline, mutine,
le soleil infini de mes seins triomphants,
et envahis-moi !
câline, mutine,
le soleil infini de mes seins triomphants,
et envahis-moi !
Sophie Rivière
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