Les mots font des poèmes.
Le jour s'ébranle las de ses derniers flambeaux
Au crépuscule neuf, comme renaît la rose
Pour les poètes, oui, même d'un jour morose
Dès que l'automne encor pleure sur leurs tombeaux,
Oui, le soir court pareil derrière les rideaux
Du céleste théâtre où la lune dépose
Une larme de sel qui fond et puis arrose
Les herbes, les prés verts, les fleuves, les roseaux ;
Combien semble toujours, d'une beauté démente
La mort du temps passé de la lumière lente
D'une journée enfin, posée au papier fin,
Où l'arpège de plume essaime encor ses lignes,
Regarde, doux trésor, tous ces sublimes signes
Sur la feuille d'amour, le mot est de vélin...
Daniel Beau le poète rêveur
06 mars 2021
Inknotpad
Google Chrome
17:06
Le jour s'ébranle las de ses derniers flambeaux
Au crépuscule neuf, comme renaît la rose
Pour les poètes, oui, même d'un jour morose
Dès que l'automne encor pleure sur leurs tombeaux,
Oui, le soir court pareil derrière les rideaux
Du céleste théâtre où la lune dépose
Une larme de sel qui fond et puis arrose
Les herbes, les prés verts, les fleuves, les roseaux ;
Combien semble toujours, d'une beauté démente
La mort du temps passé de la lumière lente
D'une journée enfin, posée au papier fin,
Où l'arpège de plume essaime encor ses lignes,
Regarde, doux trésor, tous ces sublimes signes
Sur la feuille d'amour, le mot est de vélin...
Daniel Beau le poète rêveur
06 mars 2021
Inknotpad
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