Les ifs murmurent au monde les sonnets de mes râles d’impudeur
Te souviens-tu, cette nuit, ma Douce, ma Sirène,
des ailes des phalènes, des soleils des lucioles,
et des pierreries des étoiles et de la lune,
éclairant nos joutes d’amour parmi la prée ?
des ailes des phalènes, des soleils des lucioles,
et des pierreries des étoiles et de la lune,
éclairant nos joutes d’amour parmi la prée ?
Les ifs et les cyprès murmurent au monde
les sonnets de mes râles d’impudeur,
tu dors encore, en robe de nudité, dans l’anse de mes bras,
je te contemple,
les sonnets de mes râles d’impudeur,
tu dors encore, en robe de nudité, dans l’anse de mes bras,
je te contemple,
le châle de ma chevelure d’ébène t’enveloppe,
tandis que monte dans les jardins nomades du matin,
au-delà des montagnes, au-delà des zéphyrs, la scansion de ta douceur,
les chaloupes des oiselles magnifient à tout instant
tandis que monte dans les jardins nomades du matin,
au-delà des montagnes, au-delà des zéphyrs, la scansion de ta douceur,
les chaloupes des oiselles magnifient à tout instant
la majesté de mes spasmes.
Les messageries du vent haranguent par à-coups nos micro-robes,
nos bas de soie, nos bottes, et nos sacs à main,
que nous avons jetés à même le dais des mousses,
Les messageries du vent haranguent par à-coups nos micro-robes,
nos bas de soie, nos bottes, et nos sacs à main,
que nous avons jetés à même le dais des mousses,
poussées par les orgues de la sensualité,
les rondeaux de tes appâts m’interpellent,
les éclairs des astres dorent la blancheur de ma peau,
le temple des bocages s’ébroue,
les rondeaux de tes appâts m’interpellent,
les éclairs des astres dorent la blancheur de ma peau,
le temple des bocages s’ébroue,
et me nimbe de Splendeur.
Réveille-toi, fais éclore à nouveau
les paupières de ma Jouissance,
et les sanglots de mes ruts.
Réveille-toi, fais éclore à nouveau
les paupières de ma Jouissance,
et les sanglots de mes ruts.
Depuis que je te connais,
les ronces n’ont plus d’épines,
et les animaux me révèrent,
car tu es Tendresse,
les ronces n’ont plus d’épines,
et les animaux me révèrent,
car tu es Tendresse,
ma Maîtresse, parle-moi,
enchante ma Chair avec la mélopée de tes lèvres,
et de tes paumes dessus les donjons de mes seins lourds,
dessus la double amphore de mes hanches,
enchante ma Chair avec la mélopée de tes lèvres,
et de tes paumes dessus les donjons de mes seins lourds,
dessus la double amphore de mes hanches,
berce-moi, enveloppe-moi de ton haleine de luxure,
écoute le chant délicat de mes aveux, aime-moi à l’infini,
scande ma féminité, damne-moi,
je serai alors le vin précieux de ta Grâce !
écoute le chant délicat de mes aveux, aime-moi à l’infini,
scande ma féminité, damne-moi,
je serai alors le vin précieux de ta Grâce !
Sophie Rivière
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