Les feux de la passion
Dans les flammes de la passion,
Nous nous consumons doucement.
Dans cette intense chaleur, puisons,
Nos plus chaudes caresses d’amants.
Dans cette envie de tout revivre encore,
Tentons d’assouvir le besoin de nos corps.
Un océan profond nous emporte,
Sur les vagues, nous fait tanguer,
Si nous perdons la tête, qu’importe,
Pourvu qu’un instant, on puisse s’aimer.
S’il le faut de nos amours souffrir,
Attendre ce baiser qui nous brûle,
A chaque instant pouvoir en jouir,
Et désirer que tout bascule.
Au fond de lui, chercher son regard,
Toujours n’écouter que sa voix,
Dans cet intense plaisir sans écart,
Ne ressentir qu’une grande joie.
Ce plaisir, qui soudain, au plus profond de soi,
Nous annonce ses délices, ses tourments, ses émois,
Nous invite à s’aimer, peser de tout son poids,
A se fondre dans la nuit, à n’avoir plus de voix,
Et ce bonheur suprême, ce plaisir, cet exploit,
Nous fait goûter l’extase, mon amour, toi et moi.
Ne rien vouloir boire d’autre que ce verre de passion,
Assouvir ses envies, comme on rassasie sa faim.
Se consumer d’amour jusqu’à la conclusion,
Et se laisser flotter, ivre, main dans la main.
Vivre tant qu’il est temps, sa passion, son amour,
Et se dire, quelle chance, on l’a connue un jour.
Marie-Christine