Les corolles des violettes se redressent
Aujourd'hui, les bocages se couchent sous le vent printanier
dans la lumière de l’aurore,
tandis qu’au loin les corolles des violettes se redressent
parmi les dentelles du brouillard,
dans la lumière de l’aurore,
tandis qu’au loin les corolles des violettes se redressent
parmi les dentelles du brouillard,
parfois l’escadre des nuages recouvre
le miracle de l’azur, puis s’éloigne,
dans les champs, et la prée,
psalmodient les hirondelles,
le miracle de l’azur, puis s’éloigne,
dans les champs, et la prée,
psalmodient les hirondelles,
sous les frondaisons du Maine,
rôdent mes souvenirs et mes espérances.
Tu es partie pour quelques heures au Mans,
ô ma Douce,
rôdent mes souvenirs et mes espérances.
Tu es partie pour quelques heures au Mans,
ô ma Douce,
mais je te regrette déjà,
je me souviens des langueurs de ta douceur,
et de la chaleur de ta chair contre la mienne,
j’ai tant besoin de toi,
je me souviens des langueurs de ta douceur,
et de la chaleur de ta chair contre la mienne,
j’ai tant besoin de toi,
tes escarpins tracent chaque jour
des lueurs de perles dessus les tapis des mousses
quand tu te déplaces
sous les beffrois des bosquets,
des lueurs de perles dessus les tapis des mousses
quand tu te déplaces
sous les beffrois des bosquets,
nous errons continûment, paumes entrelacées,
dans des sentes connues de nous seules,
quelque soit la saison,
nous nous reposons ensuite contre un chêne.
dans des sentes connues de nous seules,
quelque soit la saison,
nous nous reposons ensuite contre un chêne.
Reviens vite,
toi qui m’offres à tout instant, lascive,
le jardin de tes seins arrogants et lourds,
et le maître-autel de ta rivière d’amour,
toi qui m’offres à tout instant, lascive,
le jardin de tes seins arrogants et lourds,
et le maître-autel de ta rivière d’amour,
reviens vite, je t’en supplie
j’attends l’oraison de tes râles,
je dessine sur le sol les armoiries de tes hanches,
et les clameurs de tes roses de Désir.
j’attends l’oraison de tes râles,
je dessine sur le sol les armoiries de tes hanches,
et les clameurs de tes roses de Désir.
A ton retour, ô mon amante, ma divine,
je fêterai la splendeur de nos charnelles strophes,
et je te donnerai en gage de tribut,
le trésor de ma féminité et de ma Tendresse !
je fêterai la splendeur de nos charnelles strophes,
et je te donnerai en gage de tribut,
le trésor de ma féminité et de ma Tendresse !
Sophie Rivière
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