Les bois recueillent l’ardeur triomphale des oiseaux
Les bois et les forêts du Maine recueillent ce matin
l’ardeur triomphale des oiseaux,
des violettes blanches et des lys se balancent
dans le rire de l’été,
l’ardeur triomphale des oiseaux,
des violettes blanches et des lys se balancent
dans le rire de l’été,
non loin de moi, les sources récitent des rires de fraîcheur,
le voile virginal du soleil se déchire dessus les chardons.
Viens, ma Douce, mon amante,
te promener avec moi dans les champs d’asphodèles,
le voile virginal du soleil se déchire dessus les chardons.
Viens, ma Douce, mon amante,
te promener avec moi dans les champs d’asphodèles,
vois la brume se disperse sur le coeur des chênes,
les roseaux de l’étang, près de notre hameau,
s’agenouillent à ton approche,
les arbres, et les animaux de la création, te connaissent,
les roseaux de l’étang, près de notre hameau,
s’agenouillent à ton approche,
les arbres, et les animaux de la création, te connaissent,
et te contemplent, les fontaines psalmodient
les messes de ta langueur,
et prêtresse de Sapho, je te loue sans cesse,
moi qui suis que ton humble poétesse,
les messes de ta langueur,
et prêtresse de Sapho, je te loue sans cesse,
moi qui suis que ton humble poétesse,
et l’ombre de ton ombre.
Nous errons chaque jour quelque soit la saison,
paumes entrelacées,
asseyons-nous contre ce chêne pour nous reposer,
Nous errons chaque jour quelque soit la saison,
paumes entrelacées,
asseyons-nous contre ce chêne pour nous reposer,
tandis que mes lèvres s’emparent
de la principauté de tes émois,
et que j’ôte lentement chacun de tes vêtements,
ensuite, face à la splendeur de nos chairs si pures,
de la principauté de tes émois,
et que j’ôte lentement chacun de tes vêtements,
ensuite, face à la splendeur de nos chairs si pures,
face à la délicatesse de ta magnificence,
laisse-moi célébrer l’ode immortelle
de ta volupté et de ta Jouissance,
à cheval sur l’urne de tes hanches,
laisse-moi célébrer l’ode immortelle
de ta volupté et de ta Jouissance,
à cheval sur l’urne de tes hanches,
laisse-moi magnifier la splendeur de tes seins,
et l’hermine de ton pubis, bientôt
tes gémissements de flamme monteront
vers la pâleur des nuages, vers les solives de l’empyrée,
et l’hermine de ton pubis, bientôt
tes gémissements de flamme monteront
vers la pâleur des nuages, vers les solives de l’empyrée,
et je cueillerai en la coupe de mes mains,
le lait de ta sève, tes gémissements monteront sans cesse
ô ma Vierge de passion, car il n’y a rien plus important
en ce monde que ton Désir et notre tendresse !
le lait de ta sève, tes gémissements monteront sans cesse
ô ma Vierge de passion, car il n’y a rien plus important
en ce monde que ton Désir et notre tendresse !
Sophie Rivière