Les affameurs.
Quand il sort le listing de ses bonnes actions,
N’imaginez jamais qu’il parle religion.
Car dans le bien son âme ne prend pas sa source,
La bonne action pour lui n’a la cote qu’en bourse.
L’appétit des traders rend leur monde petit !
Et la gloire a peu de sachets de confettis
Pour dire au lauréat de leur concours Lépine
Qui aura inventé tant d’argent sans l‘usine ?
Tous les moyens sont bons à ces méchants toutous
Pour gagner toujours plus pour qui a déjà tout,
Car dans leur poulailler, ils crient, ils suent, ils gloussent.
Et font grimper les prix s’ils font cocote en bourse.
Avant que le produit n’atteigne le chaland
Il faut qu’il vive en marge un petit bout de temps
Pour faire cours en bourse exit la droite ligne
De Marseille à Paris faire escale aux malouines.
C’est ainsi qu’un produit grâce aux courtiers vicieux
Coutera trois fois plus sans être trois fois mieux.
L’important est surtout que ce produit voyage,
Et acquitte en chemin tous les droits aux péages.
Je te vends, tu le prends, tu revends, je reprends
De fausses pénuries en faux affolements,
Les échanges se font bon train et en cadence,
Le produit fait son gras mais pas pour la balance.
A force de scier et la branche et le tronc
Et de presser toujours un peu plus nos citrons,
Le trader a flanqué la planète au supplice
Lui pète le boulon, nous on serre la visse !
C’est sûr ils sont tous fous, et Pierre et Paul, et Jack.
Attention ! A la bourse ils tournent tous au crack !
La terre est leur bombe et gloutons de chère fraiche
Allumette à la main ils recherchent la mèche.
Par leur course à l’argent, nous voici affamés,
Tous les fous, c‘est prouvé, ne sont pas enfermés.
Les traders, à mon sens, ne sont que des vauriens
Qui rêvent de tout prendre à qui n’a presque rien.
Combien voudrait serrer vos cols blancs de voyous
Donc vivez prudemment en vivant loin de nous.
Si un jour la fierté, fait en vous étincelle,
Notre corbeille est là … sautez dans la poubelle.
N’imaginez jamais qu’il parle religion.
Car dans le bien son âme ne prend pas sa source,
La bonne action pour lui n’a la cote qu’en bourse.
L’appétit des traders rend leur monde petit !
Et la gloire a peu de sachets de confettis
Pour dire au lauréat de leur concours Lépine
Qui aura inventé tant d’argent sans l‘usine ?
Tous les moyens sont bons à ces méchants toutous
Pour gagner toujours plus pour qui a déjà tout,
Car dans leur poulailler, ils crient, ils suent, ils gloussent.
Et font grimper les prix s’ils font cocote en bourse.
Avant que le produit n’atteigne le chaland
Il faut qu’il vive en marge un petit bout de temps
Pour faire cours en bourse exit la droite ligne
De Marseille à Paris faire escale aux malouines.
C’est ainsi qu’un produit grâce aux courtiers vicieux
Coutera trois fois plus sans être trois fois mieux.
L’important est surtout que ce produit voyage,
Et acquitte en chemin tous les droits aux péages.
Je te vends, tu le prends, tu revends, je reprends
De fausses pénuries en faux affolements,
Les échanges se font bon train et en cadence,
Le produit fait son gras mais pas pour la balance.
A force de scier et la branche et le tronc
Et de presser toujours un peu plus nos citrons,
Le trader a flanqué la planète au supplice
Lui pète le boulon, nous on serre la visse !
C’est sûr ils sont tous fous, et Pierre et Paul, et Jack.
Attention ! A la bourse ils tournent tous au crack !
La terre est leur bombe et gloutons de chère fraiche
Allumette à la main ils recherchent la mèche.
Par leur course à l’argent, nous voici affamés,
Tous les fous, c‘est prouvé, ne sont pas enfermés.
Les traders, à mon sens, ne sont que des vauriens
Qui rêvent de tout prendre à qui n’a presque rien.
Combien voudrait serrer vos cols blancs de voyous
Donc vivez prudemment en vivant loin de nous.
Si un jour la fierté, fait en vous étincelle,
Notre corbeille est là … sautez dans la poubelle.
Fil2fer, le 01/09/2011.