Quand le soleil décline,
Tous les jours il est là, il attend.
Assis sur un banc ,rectiligne.
Le dos appuyé à un mur blanc.
C'est l'endroit qu'il préfère,
Un peu protégé du vent.
Pas trop dans la lumière,
Ignorant les passants.
Les derniers rayons du soleil
Réchauffent son vieux sang.
Il est là,tout les jours pareil,
Attendant la fin de son temps.
Ses mains ,aux doigts minces et longs,
Déformés par tant d'ouvrages
,De travail, de labours, de fenaisons,
Se reposent enfin. sages.
Un chapeau de feutre noir,
Cache la moitié de son visage.
Toute entière, dans sa mémoire,
Sa vie défile en images.
Vie, remplie à nulle autre pareille,
Pleine d'amour et d'histoires.
Une odeur de tabac blond et de miel,
Se mêle aux senteurs du soir.
Dans ce visage, sculpté par le vent,
Seuls, ses yeux semblent vivants.
Il a gardé ceux d'un enfant
Mais il regarde, vers le néant.
Tous les jours il est là, il attend.
Assis sur un banc ,rectiligne.
Le dos appuyé à un mur blanc.
C'est l'endroit qu'il préfère,
Un peu protégé du vent.
Pas trop dans la lumière,
Ignorant les passants.
Les derniers rayons du soleil
Réchauffent son vieux sang.
Il est là,tout les jours pareil,
Attendant la fin de son temps.
Ses mains ,aux doigts minces et longs,
Déformés par tant d'ouvrages
,De travail, de labours, de fenaisons,
Se reposent enfin. sages.
Un chapeau de feutre noir,
Cache la moitié de son visage.
Toute entière, dans sa mémoire,
Sa vie défile en images.
Vie, remplie à nulle autre pareille,
Pleine d'amour et d'histoires.
Une odeur de tabac blond et de miel,
Se mêle aux senteurs du soir.
Dans ce visage, sculpté par le vent,
Seuls, ses yeux semblent vivants.
Il a gardé ceux d'un enfant
Mais il regarde, vers le néant.