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Le train des rêves

Jeptit

Nouveau poète
#1
Tu viens t’asseoir en face de moi,
Le train redémarre déjà;
Je t’observe discrètement
En feignant de lire mon roman.

Je regarde la peau de ton cou,
Mon Dieu, que cela semble doux.
J’imagine y glissant mon nez
Et ton parfum y respirer.

Je savoure ton odeur,
Je profite de la douceur;
J’ose même imaginer tes seins,
Blottis comme deux petits poussins

Du bout des doigts je les soupèse,
Voluptueux, j’en soupire d’aise.
De mes lèvres doucement je frôle
Avec plaisir leur aréole.

On dirait le délicat museau
D’un tendre petit lapereau.
Je voudrais le caresser
Je ne peux m’empêcher de le lécher.

Ton ventre tiède me donne l’envie
D’aller embrasser ton nombril.
Tendrement je le mordille
Et je sens que tu frémis.

Mon visage descend entre tes cuisses,
Ma langue humide fébrilement glisse
Dans tes replis humides et lisses
Et je gobe ton petit clitoris.

La tête me tourne, je me saoule,
Je commence à tanguer comme la houle,
En lents mouvements de va-et-vient;
C’est pas permis, que j' me sens bien !

Je commence à ressentir des spasmes,
Lentement j’approche de l’orgasme.
Le feu d’artifice va jaillir.
Dans deux secondes, je vais venir.

Soudain quelqu’un parle fort:
« Contrôle des titres de transport »
J’ouvre les yeux tu n’es plus là.
Depuis longtemps ? Je ne sais pas.