Le temps de rien
Tu es venu fouler du vieil Hugo la rive
Goûtant le bonheur imprévu d’une halte oisive,
Le corps meurtri à courir les quatre chemins
Mais le sourire en coin d'un éternel gamin.
Tu es venu fuyant la grisaille autrichienne
Regrettant le soleil qui narguait tes persiennes,
Heureux demain de rejoindre ta cité rose
Et le jardin paisible où dort ta douce rose.
Tu as dû attraper par la main le hasard
À ce jeu plaisant souviens-toi colin-maillard,
Qui dénouant d’un air espiègle ton foulard
Te permit de croiser à nouveau mon regard.
Des retrouvailles en toute simplicité
La faute sans doute à cette timidité,
Un restaurant... des heures qui volent, s’envolent
Au vent de l’automne comme feuilles frivoles,
Que déjà nos manteaux recouvrent nos épaules
Courbant nos silhouettes comme deux vieux saules,
Que déjà nos cœurs peinent à se dire au revoir
Et regagner chacun leur assombri trottoir…
Tu es venu fouler du vieil Hugo la rive
Goûtant le bonheur imprévu d’une halte oisive,
Le corps meurtri à courir les quatre chemins
Mais le sourire en coin d'un éternel gamin.
Tu es venu fuyant la grisaille autrichienne
Regrettant le soleil qui narguait tes persiennes,
Heureux demain de rejoindre ta cité rose
Et le jardin paisible où dort ta douce rose.
Tu as dû attraper par la main le hasard
À ce jeu plaisant souviens-toi colin-maillard,
Qui dénouant d’un air espiègle ton foulard
Te permit de croiser à nouveau mon regard.
Des retrouvailles en toute simplicité
La faute sans doute à cette timidité,
Un restaurant... des heures qui volent, s’envolent
Au vent de l’automne comme feuilles frivoles,
Que déjà nos manteaux recouvrent nos épaules
Courbant nos silhouettes comme deux vieux saules,
Que déjà nos cœurs peinent à se dire au revoir
Et regagner chacun leur assombri trottoir…
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