Le siège,
Le château fut encerclé, dès le petit matin
On pouvait voir au loin, se dressait les tentes
De l’ennemi, nous étions prêts et par instinct
Chacun priait Dieu, longue était l’attente.
De hauts murs, fossés, protégeaient la forteresse
Sur les chemins de ronde, les archers scrutaient
L’horizon, attendant de prouver leur adresse
Sur l’assaillant, enfin le combat débutait !
Un déluge de feu, de pierre et de fer
S’abattit du rempart, en bas, des cris d’effroi
Des hurlements de douleur, ils vivaient l’enfer
L’odeur de chair brûlée, provoquait désarroi !
Les trébuchets balançaient des blocs, des rochers
Sur les parapets et les murailles explosaient
Sous les coups de butoir, les soldats s’approchaient
Enfin pour conquérir, les lieux exposés.
Le combat était rude et âpre, ensanglanté
Les corps meurtris gisaient, les blessés réclamaient
Du secours, de l’aide, ils étaient achevés
Au fil de l’épée, les vainqueurs furent acclamés.