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LE ROUGE ME VA SI BIEN ....

lilasys

Maître Poète
#1
Le rouge me va si bien......

Venez que diable danser sur mon corps de braises!
Moi qui vous défie du haut de mon clocher
Venez, venez chaque nuits que mes lèvres baisent
votre robe pourpre que le ciel a damné

Les flammes de votre gosier brûlent, ondulent
Sur ma peau que vous enflammez de vos baisers
Ma bouche vous réclame sur vous fabule
Je veux ce diable qui sera un amour d'éternité

Sur le bûcher, les pieds nus, je vous honore
Quand la noirceur de vos yeux me font divine
Harmonie de dentelles satanique jette un sort
Sur votre funeste appétit qui envoute, butine

Vous êtes l'enfer cette conscience qui piétine mon âme
le couperet qui met la chair de ma chair en lambeaux
Brûlez-moi, arracher mon cœur,mes yeux ! Infâme
Prenez ma vie, mais Ô Satan vos vœux sur son berceau

Je renierais ma religion mes pères et toutes les patries
Je traverserais les déserts, les océans en furie
Je n'aie à offrir qu'un manteau de misère et mes sanglots
Je serais un chien pour l'unique arôme de ma peau

LILASYS
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
Ce bleu me fait si mal.

Revenez de ce dieu gansé sur son décors, je biaise,
Moi qui te défie du haut de tes mots à cocher,
Revenez, revenez chaque soir pour l’élève en braise,
Votre opprobre courbe le miel condamné.

Les femmes, de votes grossiers, bullent et ondulent,
Comme l’appeau dont vous entamez l’air sans vous lasser,
Ma douche vous déclame, oui, j’affabule,
Je veux ce dieu qui sera un humour à éternuer.

De mon rucher, éperdu, il nous déshonore,
Dans la blancheur de ton regard que je devine,
L’art, momie en dentelles malines rejette l’essor,
Comme ce fatal petit qui vous coûte, avine.

Vous êtes le paradis dans l’inconscience, la comptine, mes armes,
La lame qui démet les chères de mes chères en morceaux,
Roulez-moi, archer de mon cœur, de mon œil en flamme,
Prenez mes envies, mais l’odieux ne veut pas de mon cerceau.

Je dénierais toute la légion, j’espère et doutes des parties,
Je verserais des desserts, les eaux sans pénurie,
J’ai à t’offrir un marteau sans mystère pour tes sabots,

Je ferais le bien pour la nique au parfum de mon pot.
 
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