Plus sublime que le soir tombant
Sur l’abîme de mes doux sentiments,
Son sourire aux cimes du bonheur
Fit un crime en transperçant mon cœur ;
Sous l’amour, l’ombre s’anime
Quand de velours l’amour s’exprime ;
Nous accueillîmes le péché par un soir
Sur le bel horizon d’un lit pantomime.
L’intime moment dura l’éternité
D’une infime période de mon récit,
Et quoi de plus légitime qu’une pensée
Chaque soir au millésime d’une vie.
Le temps réimprime à son bon vouloir
Ce qui ne se périme, comme l’espoir.
Bien sûr, j’espère redevenir une victime
De cet amour qui toujours m’opprime.
Est-ce si triste que seul me réanime
Ce passé, comme la pile ultime
Qui ne put s’enlever ? Ce régime…
Ce régime totalitaire… je suis unanime,
Je ne peux vivre sans qu’il ne s’arrime
Au cœur atrophié de mes nouvelles rimes.
Sur l’abîme de mes doux sentiments,
Son sourire aux cimes du bonheur
Fit un crime en transperçant mon cœur ;
Sous l’amour, l’ombre s’anime
Quand de velours l’amour s’exprime ;
Nous accueillîmes le péché par un soir
Sur le bel horizon d’un lit pantomime.
L’intime moment dura l’éternité
D’une infime période de mon récit,
Et quoi de plus légitime qu’une pensée
Chaque soir au millésime d’une vie.
Le temps réimprime à son bon vouloir
Ce qui ne se périme, comme l’espoir.
Bien sûr, j’espère redevenir une victime
De cet amour qui toujours m’opprime.
Est-ce si triste que seul me réanime
Ce passé, comme la pile ultime
Qui ne put s’enlever ? Ce régime…
Ce régime totalitaire… je suis unanime,
Je ne peux vivre sans qu’il ne s’arrime
Au cœur atrophié de mes nouvelles rimes.