Le pique-nique des poètes.
Dans le beau parc de ce château brillant,
J’allais au beau gala de poètes avec Bruant,
Et pour pouvoir aimer ce beau lieu,
Ils étaient réunis, jeunes et vieux,
En jetant un beau regard que celui de Nerval,
Les beaux ormes étaient l’accès de la halle,
Sur la droite des haies d’aubépine,
Sur la gauche d’autres d’églantine,
Au loin, ce troupeau de mouton et d’agneau,
S’abreuvait en la rivière dans cette rousse eau.
Mais pour éviter tous les palabres,
Un inconnu avait gravé dans l’arbre :
En la bruyère, beau de l’air, écoute le coq tôt,
Et la corneille se joindra au concerto.
Bois l’eau de la fontaine,
Reins beaux sera sans bedaine,
Si du pain, la boule était molle, hier,
Profite, c’est peut être la dernière.
Apprécions donc toutes les tartines,
Minutieusement préparés par la Martine,
Nous avons mis le drap sur son pré vert,
Et j’ai sorti de mon sac bien ouvert,
Une couverture aux tons verts laine,
Pour adoucir les racines de troène.
Près des portes, loin de ville, je voulais être,
Sur la marche, là, l’ermite jouait de la harpe à la fenêtre,
Admirant la forêt, si près de la grange et de la bergerie,
Du mas, des champs où de la vigne, il était bien loti,
Et moi, le gros crétin de France, j’avais beau jeu,
J’avais beau marcher, ma bataille faisait feu,
Avec ce beau soleil, c’est la croix pour mon bouquetbreton,
Mais avec Aragon, on fera les poètes sur ce beau mont.
Dans le beau parc de ce château brillant,
J’allais au beau gala de poètes avec Bruant,
Et pour pouvoir aimer ce beau lieu,
Ils étaient réunis, jeunes et vieux,
En jetant un beau regard que celui de Nerval,
Les beaux ormes étaient l’accès de la halle,
Sur la droite des haies d’aubépine,
Sur la gauche d’autres d’églantine,
Au loin, ce troupeau de mouton et d’agneau,
S’abreuvait en la rivière dans cette rousse eau.
Mais pour éviter tous les palabres,
Un inconnu avait gravé dans l’arbre :
En la bruyère, beau de l’air, écoute le coq tôt,
Et la corneille se joindra au concerto.
Bois l’eau de la fontaine,
Reins beaux sera sans bedaine,
Si du pain, la boule était molle, hier,
Profite, c’est peut être la dernière.
Apprécions donc toutes les tartines,
Minutieusement préparés par la Martine,
Nous avons mis le drap sur son pré vert,
Et j’ai sorti de mon sac bien ouvert,
Une couverture aux tons verts laine,
Pour adoucir les racines de troène.
Près des portes, loin de ville, je voulais être,
Sur la marche, là, l’ermite jouait de la harpe à la fenêtre,
Admirant la forêt, si près de la grange et de la bergerie,
Du mas, des champs où de la vigne, il était bien loti,
Et moi, le gros crétin de France, j’avais beau jeu,
J’avais beau marcher, ma bataille faisait feu,
Avec ce beau soleil, c’est la croix pour mon bouquetbreton,
Mais avec Aragon, on fera les poètes sur ce beau mont.
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