Le peuple pue.
De la barricade envahie par une fumée noire
Se lève menaçant le bras tendu du désespoir
Soudain une détonation sèche déchire l’air
Étouffant au silence le cri sourd de la misère
Oh ! Qu’il est hideux, le gueux. Oh ! Qu’il est laid
Trainant dans la boue ses gorets et grosses laies
Oh ! il se plaint !
Ce pollueur malsain !
Édenté et déguisé en canari
Le peuple pue la porcherie
En Capitale, en liesse, les proches du château
Applaudissent un bien étrange renouveau
Restaurant largesses et cadeaux d’ancien régime
Léchant culs aux corbeaux, rétablissant gabelle et dime
Oh ! Qu’il est précieux, le nobliau heureux
Pillant caisses de l’État à qui mieux mieux
Oh ! qu'il est coquin !
Ce voleur malin !
Camouflé et déguisé en canari
Le nanti sentira toujours bon l’écurie.
Loïc ROUSSELOT
De la barricade envahie par une fumée noire
Se lève menaçant le bras tendu du désespoir
Soudain une détonation sèche déchire l’air
Étouffant au silence le cri sourd de la misère
Oh ! Qu’il est hideux, le gueux. Oh ! Qu’il est laid
Trainant dans la boue ses gorets et grosses laies
Oh ! il se plaint !
Ce pollueur malsain !
Édenté et déguisé en canari
Le peuple pue la porcherie
En Capitale, en liesse, les proches du château
Applaudissent un bien étrange renouveau
Restaurant largesses et cadeaux d’ancien régime
Léchant culs aux corbeaux, rétablissant gabelle et dime
Oh ! Qu’il est précieux, le nobliau heureux
Pillant caisses de l’État à qui mieux mieux
Oh ! qu'il est coquin !
Ce voleur malin !
Camouflé et déguisé en canari
Le nanti sentira toujours bon l’écurie.
Loïc ROUSSELOT