Un couloir jauni promène le soleil
Dans ce labyrinthe euclidien ;
Dans ce puzzle, dans cette merveille
Qui retient l’âme par les mains.
Chez moi ! Rien d’autre qu’un lieu.
Mais un lieu de repos, de lumière.
Peut-être pas pour toi, malheureux.
Mais moi, je n’ai pas trouvé mieux ;
Un hamac bascule sur la terrasse
Et renverse le monde sur l’horizon
Qui s’étend comme une masse
Et s’étale pour frôler le plafond.
Un couteau traîne sur les carreaux
Du plan de travail, dans la cuisine.
Le repas, à table, attend bien chaud
Qu’enfin la fourchette l’assassine.
La bouche affamée voit le salon,
Et dans le salon, la vieille télé
Qui semble radoter des émissions
Et toujours ces mêmes sujets.
Puis la chambre, puis le confort,
Que la nuit les étoiles illuminent
Quand je m’endors sans effort
Du pas que les anges acheminent.
Entre ces murs tapissés de lumière,
À la chaleur d’un lit en sapin
Je m’enferme dans cette chaumière
Qui m’abritera jusqu’à la fin.
Elle restera ma tendre couveuse
Et deviendra mon tombeau ;
D’une fraîcheur caverneuse,
Elle gardera mon cœur chaud.
Dans ce labyrinthe euclidien ;
Dans ce puzzle, dans cette merveille
Qui retient l’âme par les mains.
Chez moi ! Rien d’autre qu’un lieu.
Mais un lieu de repos, de lumière.
Peut-être pas pour toi, malheureux.
Mais moi, je n’ai pas trouvé mieux ;
Un hamac bascule sur la terrasse
Et renverse le monde sur l’horizon
Qui s’étend comme une masse
Et s’étale pour frôler le plafond.
Un couteau traîne sur les carreaux
Du plan de travail, dans la cuisine.
Le repas, à table, attend bien chaud
Qu’enfin la fourchette l’assassine.
La bouche affamée voit le salon,
Et dans le salon, la vieille télé
Qui semble radoter des émissions
Et toujours ces mêmes sujets.
Puis la chambre, puis le confort,
Que la nuit les étoiles illuminent
Quand je m’endors sans effort
Du pas que les anges acheminent.
Entre ces murs tapissés de lumière,
À la chaleur d’un lit en sapin
Je m’enferme dans cette chaumière
Qui m’abritera jusqu’à la fin.
Elle restera ma tendre couveuse
Et deviendra mon tombeau ;
D’une fraîcheur caverneuse,
Elle gardera mon cœur chaud.