Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Le monstre est mort

#1
Confession pure de ma jubilation
Contre ce Maroufle forgeant un trouble
Quand son souffle hideux me double
Ma saine raison me fait supplication

Je t’en supplie ne force pas
Ta voix exécrable qui me raille
Mon esprit intrépide déraille
Au forceps de ce qu’il pourra

Il ne voudrait engendrer impatient
La douleur de ses grandes peurs
Qui se bâtissent dans la ferveur
De cet affreux monstre intolérant

Il chemine sur les monts du malheur
Parle, crie geint mille infanticides
Il tue placide les fils de ma pensée hybride
Ces mots choyés, levés des profondeurs

Lâchés au souffle d’un vol périlleux
Ils atteignent les côtes de ces esprits bileux
Qui les repoussent comme des miséreux
Cadavres empotés ne sachant où être heureux

Et le monstre crache le feu de la médisance
Mais il est des mots, fils des révolutions
Qui posent leur vertu, rapace des solutions
Celles qui débloquent les enragées résistances

Et l’essaim des jolis mots se promène, butine
Libre sur ces esprits contraints, à l’abandon
Le monstre se froisse, se déchire et se morfond
Seules les volutes de sa poussière ruminent

Et mon esprit se refait d’une tranquillité
Qui s’assied pour regarder le spectacle
De la parade de ses enfants qui raclent
Filles et garçons le vomi du monstre fatigué

Et au soir d’une nuit légère les étoiles
Les belles étoiles brillent de leur éclat
Fleurissent les voix qui transportent l’aura
De ces mots qui sur ma pensée se dévoilent


Le bonheur danse un rock dans mon corps
Il se laisse aller vers ces bonnes altitudes
Où l’air de vos mots dope votre certitude
Que le monstre est mort et qu’il ne sera encor…

ŦC