Le merle du printemps est revenu
J’héberge
le limon de tes mots de douceur,
ô ma Muse,
Toi qui sais le livre de mon coeur,
le limon de tes mots de douceur,
ô ma Muse,
Toi qui sais le livre de mon coeur,
écoute, le merle du printemps est revenu,
il chante dans les charmilles
les trilles de notre amour,
les chemins de terre, les parcs et les jardins
il chante dans les charmilles
les trilles de notre amour,
les chemins de terre, les parcs et les jardins
convergent vers Toi,
Toi qui es le centre de la terre,
et l’Impératrice de ma clarté,
laisse-moi te dire les faire-parts de ma Passion,
Toi qui es le centre de la terre,
et l’Impératrice de ma clarté,
laisse-moi te dire les faire-parts de ma Passion,
et les cités de ta douceur éternelle.
La lune s’est attardée à l’aube, et s’est attablée
pour contempler les palimpsestes de ta Grâce,
tandis que les fleuves et les océans
La lune s’est attardée à l’aube, et s’est attablée
pour contempler les palimpsestes de ta Grâce,
tandis que les fleuves et les océans
arrimées à l’hymne de ton sourire,
et
aux bruyères de bocages
te contemplent.
et
aux bruyères de bocages
te contemplent.
Je trempe à tout instant mon visage
dans le pain de ta fraîcheur, et
dans l’étoile de ta Lumière,
tandis que je vogue à la proue de notre avenir.
dans le pain de ta fraîcheur, et
dans l’étoile de ta Lumière,
tandis que je vogue à la proue de notre avenir.
Dépose-moi
sur le rebord de l’infini,
tout
près de mes seins,
sur le rebord de l’infini,
tout
près de mes seins,
puis, face
à l’arbre de mes poésies saphiques,
habillée du Soleil de ta tendresse,
guide-moi vers la page de notre éternité !
à l’arbre de mes poésies saphiques,
habillée du Soleil de ta tendresse,
guide-moi vers la page de notre éternité !
Sophie Rivière