(Inspiré du poème du même nom d'Arthur Rimbaud)
Le mal est subjectif mais lorsqu’il se décline,
Il bâtit des tombes et les hommes s’y inclinent.
Il bâtit des tombes et les hommes s’y inclinent.
Alors qu’on récolte le fer de la mitraille
Pour que, demain, à nouveau, si le ciel est bleu,
La bataille fasse rage et les trains déraillent,
Quelques enfants courent et s’amusent autour du feu.
Pour que, demain, à nouveau, si le ciel est bleu,
La bataille fasse rage et les trains déraillent,
Quelques enfants courent et s’amusent autour du feu.
Alors que des engrenages d’acier broient
Et déversent alentour, de tous les toits fumants,
D’immenses volutes sur les villes sans joie,
Disparaît ce que la vie fit si saintement.
Et déversent alentour, de tous les toits fumants,
D’immenses volutes sur les villes sans joie,
Disparaît ce que la vie fit si saintement.
Alors qu’au-delà des grandes tours des cités
S’étendent des terres en friches autrefois fécondes,
Se cachent des masures où la mendicité
Mue les trésors passés en misère du monde.
S’étendent des terres en friches autrefois fécondes,
Se cachent des masures où la mendicité
Mue les trésors passés en misère du monde.
Toi, allongée dans ton lit aux draps damassés,
Tu regardes à la fenêtre le soleil d’or
Bercer de lumière ton âme qui s’endort
Tu regardes à la fenêtre le soleil d’or
Bercer de lumière ton âme qui s’endort
Et s’égare loin de ces hommes ramassés
Au fond des mines ou dans ces champs devenus noir,
Les yeux grands ouverts ou recouverts d’un mouchoir.
Au fond des mines ou dans ces champs devenus noir,
Les yeux grands ouverts ou recouverts d’un mouchoir.
Textes Protégés.