Le lac des Chênes!
Le vieux chêne centenaire se mire sur les eaux,
Ce lac reflète sa longue et triste existence,
Ses glands sont ses petits, lui collent à la peau,
L'écorce se brèche de tant d'années de souffrance.
Aucun bruit ne vient perturber son lourd sommeil,
Ces diamants sur l'eau éblouissent ses feuilles,
Elles restent scellées aux branches en éveil,
Elles chuchotent des maux sortis du portefeuille.
Vieil arbre où sa face au miroir est silence,
Ne soigne sa coiffure emmêlée, son porte manteau,
Il oublie les dryades qui demandent audience,
Le noyau de son cœur vogue tel un radeau.
Le ciel paresseux porte en son sein des nuages,
La coiffe de cette nature agrafe ses doigts.
LILASYS
Le vieux chêne centenaire se mire sur les eaux,
Ce lac reflète sa longue et triste existence,
Ses glands sont ses petits, lui collent à la peau,
L'écorce se brèche de tant d'années de souffrance.
Aucun bruit ne vient perturber son lourd sommeil,
Ces diamants sur l'eau éblouissent ses feuilles,
Elles restent scellées aux branches en éveil,
Elles chuchotent des maux sortis du portefeuille.
Vieil arbre où sa face au miroir est silence,
Ne soigne sa coiffure emmêlée, son porte manteau,
Il oublie les dryades qui demandent audience,
Le noyau de son cœur vogue tel un radeau.
Le ciel paresseux porte en son sein des nuages,
La coiffe de cette nature agrafe ses doigts.
LILASYS