En pays d'ovalie,
l'accent rocailleux
des anciens, des plus vieux,
le soir autour du feu,
gronde que point ne peut être
d'équipe de légende,
flamboyant jeu au large,
sans joueur de devoir,
sans ces guerriers de l'ombre,
ces combattants obscurs,
qui ne cherchent la gloire
que du travail bien fait
seulement
parce qu'il était à faire !
qui n'ont d'autre intérêt
que solidarité
au service de l'équipe,
pour être à la hauteur
des élans de leur coeur
pour seul face au miroir
pouvoir toujours
sans crainte,
s'y regarder chaque jour,
et sans baisser les yeux !
Et puisque tu pars,
juste après ton départ
les glaces de nos miroirs
pourront être frottées,
et à grande eau lavées,
elles ne retrouveront jamais
l'éclat de leur reflet !
La vie, tu l'as toujours jouée
comme on rentre en mêlée,
unis, soudés, serrés,
un peu comme en famille,
pour ne pas reculer,
et insouciant de l'âge
cherchant à avancer,
à poursuivre d'apprendre,
à vouloir progesser,
à se remettre en cause,
à entraîner les autres,
se remettre en question
pour faire en quelque sorte
comme en fervant croyant
l'inconvertible athé !
Et te soit pardonné
ces sorties de mêlée
ruant dans tes brancards
les offrant au hasard
pour qu'ils y fassent un tour
aux adversairfes d'un jour
parfois coupables ou pas,
mais à le regretter
à peine déjà fait !
Et puisque tu pars,
quand un pilier s'en va
c'est la mêlée qui tremble
c'est l'équipe en entier,
qui marquera le pas !
A l'appel au renfort,
et quelqu'en soit le temps,
et quelqu'en soit le lieu,
tu n'as jamais dit non,
juste un simple "j'arrive",
et sans jamais compter
le nombre de tes pas
si c'était long ou pas,
et sans même demander
de quoi il s'agissait,
juste un simple "j'arrive"
pour qu'à jamais secours
à un proche, un ami
ne puisse pas être fait !
Et puisque tu pars,
que la partie s'achève
à savourer ensemble
les derniers souvenirs,
les derniers temps de jeu,
la dernière mêlée,
pour en nos coeurs graver
la confiance, l'amitié,
et te remercier toi,
en remerçiant la Vie
pour le don de la chance
d'avoir fait équipe avec toi,
d'avoir su ce qu'était
savoir sur qui compter !
Au dernier coup d' sifflet,
le match terminé,
en se serrant la main,
c'est "good game"
qu'échangent entre-eux
joueurs anglais
en marque de salut,
en marque de respect !
traduit en camargais :
"Putain de Toi,
tu vas nous manquer !"
Alors qu'importe
les grades ou les galons,
les titres de noblesse
et dire "au revoir mon prince",
importe seul le respect
celui que tu as semé,
pour qu'après "l'au-revoir",
et dans nos souvenirs aussi,
tout simplement avoir ...
à rajouter ... "Monsieur" !
l'accent rocailleux
des anciens, des plus vieux,
le soir autour du feu,
gronde que point ne peut être
d'équipe de légende,
flamboyant jeu au large,
sans joueur de devoir,
sans ces guerriers de l'ombre,
ces combattants obscurs,
qui ne cherchent la gloire
que du travail bien fait
seulement
parce qu'il était à faire !
qui n'ont d'autre intérêt
que solidarité
au service de l'équipe,
pour être à la hauteur
des élans de leur coeur
pour seul face au miroir
pouvoir toujours
sans crainte,
s'y regarder chaque jour,
et sans baisser les yeux !
Et puisque tu pars,
juste après ton départ
les glaces de nos miroirs
pourront être frottées,
et à grande eau lavées,
elles ne retrouveront jamais
l'éclat de leur reflet !
La vie, tu l'as toujours jouée
comme on rentre en mêlée,
unis, soudés, serrés,
un peu comme en famille,
pour ne pas reculer,
et insouciant de l'âge
cherchant à avancer,
à poursuivre d'apprendre,
à vouloir progesser,
à se remettre en cause,
à entraîner les autres,
se remettre en question
pour faire en quelque sorte
comme en fervant croyant
l'inconvertible athé !
Et te soit pardonné
ces sorties de mêlée
ruant dans tes brancards
les offrant au hasard
pour qu'ils y fassent un tour
aux adversairfes d'un jour
parfois coupables ou pas,
mais à le regretter
à peine déjà fait !
Et puisque tu pars,
quand un pilier s'en va
c'est la mêlée qui tremble
c'est l'équipe en entier,
qui marquera le pas !
A l'appel au renfort,
et quelqu'en soit le temps,
et quelqu'en soit le lieu,
tu n'as jamais dit non,
juste un simple "j'arrive",
et sans jamais compter
le nombre de tes pas
si c'était long ou pas,
et sans même demander
de quoi il s'agissait,
juste un simple "j'arrive"
pour qu'à jamais secours
à un proche, un ami
ne puisse pas être fait !
Et puisque tu pars,
que la partie s'achève
à savourer ensemble
les derniers souvenirs,
les derniers temps de jeu,
la dernière mêlée,
pour en nos coeurs graver
la confiance, l'amitié,
et te remercier toi,
en remerçiant la Vie
pour le don de la chance
d'avoir fait équipe avec toi,
d'avoir su ce qu'était
savoir sur qui compter !
Au dernier coup d' sifflet,
le match terminé,
en se serrant la main,
c'est "good game"
qu'échangent entre-eux
joueurs anglais
en marque de salut,
en marque de respect !
traduit en camargais :
"Putain de Toi,
tu vas nous manquer !"
Alors qu'importe
les grades ou les galons,
les titres de noblesse
et dire "au revoir mon prince",
importe seul le respect
celui que tu as semé,
pour qu'après "l'au-revoir",
et dans nos souvenirs aussi,
tout simplement avoir ...
à rajouter ... "Monsieur" !