Sonnet : Le cri du Fou.
Un visage pâle assombri par son destin ;
Noirceur de l’âme, en milliers de gouttelettes,
Répandues en triste chœur où se reflètent
Les ombres d’une peau décharnée par sa main.
Un corps noueux amaigri par son chemin ;
Traçage de vie, en poudre d’escampette,
Répandue en pluie d’étoiles aigrelettes
Sur des courbes escarpées aux sentiers cristallins.
Un esprit meurtri par un désespoir malsain;
Inexistant, fade, exempt de lendemains :
Au royaume des fous, il est couronné roi.
Un cœur amer flétri par ses globes opalins
Séchés, hermétique à la rosée du matin :
Entends-tu le bouffon crier son désarroi ?
05.04.21
Un visage pâle assombri par son destin ;
Noirceur de l’âme, en milliers de gouttelettes,
Répandues en triste chœur où se reflètent
Les ombres d’une peau décharnée par sa main.
Un corps noueux amaigri par son chemin ;
Traçage de vie, en poudre d’escampette,
Répandue en pluie d’étoiles aigrelettes
Sur des courbes escarpées aux sentiers cristallins.
Un esprit meurtri par un désespoir malsain;
Inexistant, fade, exempt de lendemains :
Au royaume des fous, il est couronné roi.
Un cœur amer flétri par ses globes opalins
Séchés, hermétique à la rosée du matin :
Entends-tu le bouffon crier son désarroi ?
05.04.21