Je me vautre dans la fange sans aucune honte aucune.
Je m'y roule en boule et je coule dans ma lagune.
Je saute en poussant de petits cris, j'éclabousse,
De ma mare jaillit, en geyser, un bain de mousse.
Un long pet sonore se dégage de mes entrailles,
L'odeur peu aguichante émane par tous mes pores.
(Je suis en extase, peu importe que l'on me raille,)
J'suis en extase pas besoin d'coke ou de ses rails,
Un grouin'ment heureux fait de moi le roi des porcs.
Puis à l'ombre d'Hélios je me dandine et me pose,
Tombe au sol, plisse les yeux, laisse pendouiller ma langue.
Des stries se dessinent sous l'soleil qui brûle ma gangue,
Et expose la pâleur de c't'affreuse p'tite boule rose.
Sa bonhommie dérange, trouble la grisaille ambiante,
On la lui fera payer par ceux qui sentent bon,
Et comme tous ses confrères qui se baignent dans la fiente,
Il finira à table dégusté en jambon.
Je m'y roule en boule et je coule dans ma lagune.
Je saute en poussant de petits cris, j'éclabousse,
De ma mare jaillit, en geyser, un bain de mousse.
Un long pet sonore se dégage de mes entrailles,
L'odeur peu aguichante émane par tous mes pores.
(Je suis en extase, peu importe que l'on me raille,)
J'suis en extase pas besoin d'coke ou de ses rails,
Un grouin'ment heureux fait de moi le roi des porcs.
Puis à l'ombre d'Hélios je me dandine et me pose,
Tombe au sol, plisse les yeux, laisse pendouiller ma langue.
Des stries se dessinent sous l'soleil qui brûle ma gangue,
Et expose la pâleur de c't'affreuse p'tite boule rose.
Sa bonhommie dérange, trouble la grisaille ambiante,
On la lui fera payer par ceux qui sentent bon,
Et comme tous ses confrères qui se baignent dans la fiente,
Il finira à table dégusté en jambon.