Le câlin
Le câlin matin, goutte même,
Libre émoi, désir de l’aurore ;
Où douceur de l’âme évapore,
En prenant le chemin et sème,
Sur ce bisou tendre et sonore,
Déposé vite en mon front blême,
Le câlin.
Ses mots, sous la source incorpore,
Le plaisir convoité du thème,
Autant pour moi, sur la peau crème,
Son affection que j’adore,
Le câlin.
Maria-Dolores