L'aveu d'une flamme
Quel est l’instant de vivre au-dessus d’un nuage
Qui s’invite sans bruit
C’est un début de lune où renaît un grand sage
À l’ombre de la nuit.
N’est-il rien quand ce monde au regard d’un « je t’aime »
Que dépeint un sonnet,
Érato réconforte au songe d’un poème,
L’aède un tantinet.
Voici que coule en moi ce brocart éphémère
Dans cette intimité
Que dévoile la vie au cœur d’une chimère
Croire en sa liberté,
Le poète a souffert en puisant dans son âme
Tout l’aveu de sa flamme.
Maria-Dolores
Copyright France
X7ZK1N5