L’autel de tes lèvres me murmure des prières de douceur
Les torches de l’aurore m’enivrent
parmi les vaisseaux des arbres, parmi les bocages et les hameaux,
les nuages frissonnent, la prée se parsème de Lumière,
les champs d’asphodèles se redressent,
parmi les vaisseaux des arbres, parmi les bocages et les hameaux,
les nuages frissonnent, la prée se parsème de Lumière,
les champs d’asphodèles se redressent,
l’autel de tes lèvres me murmure des prières de douceur,
tandis que tu somnoles, adossée comme moi
contre la poitrine d’un cyprès, dans notre clairière,
ô ma Déesse, ma Sirène, ma vie, mon oasis,
tandis que tu somnoles, adossée comme moi
contre la poitrine d’un cyprès, dans notre clairière,
ô ma Déesse, ma Sirène, ma vie, mon oasis,
les diocèses des futaies ondoient sous le souffle,
et soulèvent nos longues chevelures d’ébène, et nos micro-robes.
Seul m’importe cependant, la satisfaction de mes sens,
et les émois de notre Tendresse,
et soulèvent nos longues chevelures d’ébène, et nos micro-robes.
Seul m’importe cependant, la satisfaction de mes sens,
et les émois de notre Tendresse,
les oiselles psalmodient dans les ciels d’azur
la virginité de notre Beauté, et confessent au Monde
l’harmonie de notre Amour,
poétesse de Sappho,
la virginité de notre Beauté, et confessent au Monde
l’harmonie de notre Amour,
poétesse de Sappho,
j’inscris chaque jour dessus la chapelle de tes hanches,
et la régularité de tes traits
la divinité de ta Magnificence,
les étoiles te glorifient.
et la régularité de tes traits
la divinité de ta Magnificence,
les étoiles te glorifient.
Mes bas de soie brasillent maintenant,
allongeons-nous tendrement,
serre-moi plus fort encore, j’ai tant besoin de Toi,
et des psaumes de ta clarté,
allongeons-nous tendrement,
serre-moi plus fort encore, j’ai tant besoin de Toi,
et des psaumes de ta clarté,
l’alcôve des mousses nous parfume,
les langueurs des lys montent vers la fièvre du Soleil
qui s’agenouille au loin, devant l’hymne de ma Splendeur,
par delà les montagnes et les plaines.
les langueurs des lys montent vers la fièvre du Soleil
qui s’agenouille au loin, devant l’hymne de ma Splendeur,
par delà les montagnes et les plaines.
Ô ma Vénérée, levons-nous, l’envie me taraude, regagnons
notre maison au bord du Loir, et dessus notre couche d’ivoire,
effeuille le faix de mes vêtements, fais de même,
étends-moi face à la poésie de l’Univers,
notre maison au bord du Loir, et dessus notre couche d’ivoire,
effeuille le faix de mes vêtements, fais de même,
étends-moi face à la poésie de l’Univers,
enlace-moi, damne-moi de ta pureté, récite-moi des odes d’impudeur,
caracole-moi, béatifie-moi de ta délicatesse
jusqu’aux atolls de la Jouissance avant de recommencer.
Rien n’est plus céleste que le génie de notre Féminité !
caracole-moi, béatifie-moi de ta délicatesse
jusqu’aux atolls de la Jouissance avant de recommencer.
Rien n’est plus céleste que le génie de notre Féminité !
Sophie Rivière
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