L'appel des profondeurs...
Embarquer sur un navire au large des côtes canadiennes,
Faire escale au sein des eaux bleues, attendre leur venue...
Laisser nos cheveux flotter aux vents sous la lune perdue,
Écoutant les chants plaintifs des créatures neptuniennes...
Qu'il serait doux d'embrasser les rais solaires amoureux
Du flot en mouvement, perpétuel amant au baiser d'écume
Léchant la coque, ombre bleue reflétant la nuit en costume.
Ô! Divines épousailles d'eau profonde et d'un astre de feu...
Attendre patiemment le jour, boire l'aurore tel un millésime...
Au soleil sur la mer, à travers le hublot on pourrait les voir...
Souffles venus du fond de l'océan explosant l'eau du miroir,
Elles seraient enfin là...Les «incroyables» voix de l'abîme...
Ah! les voir danser sur l'eau, sentir à travers elles l'ivresse...
Et leurs grandes nageoires métamorphosées en ailes d'ange,
Battant les airs en tourbillons, un don, sensations étranges
Où se mêlent en osmose un chant d'amour et leurs caresses...
Mes vacances de rêve, oui vous l'avez compris, ce sont elles,
Ces baleines gigantesques qui s'élancent au ciel, tels oiseaux
Sortis de nulle part, défiant la pesanteur, pourfendant les eaux
En ballets aquatiques; La grâce et la puissance saluant l'éternel...
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