…mais noire.
Les lignes de ma main me racontent ses belles histoires
D’un monde en rose et elle voudrait que je la croie
Des conneries ! La vie je l’ai devant les yeux et je la voie
Ma main me ment, la vie n’est pas rose mais noire
Mes lignes ne sont pas les seules, l’espoir aussi est un menteur
Il nous donne un avant-goût de son pouvoir
Avant de nous laisser entre les mains de son frère : le désespoir
C’est deux là font bien la paire, ce sont deux manipulateurs
Comme si l’existence n’était pas assez éprouvante
Quant j’appelle Monsieur le Bonheur, il s’en va ailleurs
Dans ma vie, il n’a pas été le plus grand acteur
J’ai eu beaucoup de misères étant enfant et adolescente
Je n’ai jamais eu ma place sur terre
Je n’ai rien à faire ici, au milieu de ces serpents
La gueule remplie de venin, bien évidement
Pour m’empoisonner et me faire mordre la poussière
Je me suis déjà fait avoir, mais pas une fois encor
Quant la vie joue avec moi, j’appelle son frère
Le seul qui lui fait peur. Devant lui, elle fait moins la fière
La vie a vraiment peur de la mort
Pour partir, la mort, je l’ai appelé plusieurs fois
Il a refusé, il a dit que j’allais avoir des remords
Il m’a dit de rester avec la vie, de faire des efforts
De dire bonjour à l’amour, qu’il prendrait soin de moi
Il m’a donné des conseils pour être meilleur
Pour me racheter à la vie, mais pourtant
Quoiqu’il advienne, elle reste mon adversaire
J’accepte de rester, mais de ces magouilles, j’en reste en dehors
Et elle a compris que d’être heureuse, j’en ai le droit