La terre s'est éveillée...
Une ile verdoyante, où paissent les chevaux
Paisiblement, sans la crainte des éléments,
Une île où le feu gronde sous le miroir glacé...
Des sources chaudes spectaculaires élevées
Vers le ciel, peut-être explosion de tourments
Infligés à la terre par les mondes d'en haut...
Islande tu t'es éveillée, triste et la mine grise,
Ta peau ruisselle, le sang coule en tes veines
Tes plaintes assourdies montent jusqu'au ciel,
Lançant au monde comme un premier appel...
Ta lave incandescente partie mourir en peine,
En cette mer ne font qu'amplifier les hantises...
Perdue sous des nuages chargés de cendres,
Tu disparais, subissant la colère des dieux,
Puis tel un fantôme, réapparais en poudrée...
Islande ton sourire opalescent s'est estompé
Faisant place à la désolation sous nos yeux,
Des âmes, le gémissement, on peut entendre...
La vie est ainsi faite, que les roches vivantes
Attendent des siècles, sans signes préalables,
Secrètement elles préparent la métamorphose,
Dévastant sans prévenir les êtres et les choses,
Faune et flore, laissant place à l'inacceptable...
Ici-bas, tout n'est qu'aventure impermanente...
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