Voyez, comme avec un rien on peut mourir. Tout ça pour dire que la vie ne tient qu'à un fil et qu'elle est trop fragile, je ne le répéterai jamais assez. On peut perdre quelqu'un en moins d'une seconde...
Il faisait beau en ce jour de septembre 1872 : ils avaient tous décidé d'aller déjeuner au célèbre restaurant des Canotiers. Tout le monde plaisantait, s'amusait, buvait, riait, chantait, taquinait, batifolait... Jeanne, une femme assise près de l'homme appuyé contre la barrière, était certainement la plus ivre de tous. Elle avait mis pour ce jour: un chapeau jaune avec des fleurs, une robe sombre et un foulard rouge. Jeanne avait trente deux ans et était venue accompagné de Paul, l'homme appuyé à la barrière, : lui par contre n'était pas ivre. Tout ce que l'on pouvait dire c'est que tous étaient heureux en ce jour de septembre 1872, tous sauf Paul qui était à l'écart parmis tout ces buveurs.
En voyant son ami Paul à l'écart, Jeanne lui déclara : "Mais voyons, viens t'asseoir il reste de la place !
-Certainement pas ! rétorqua Paul." Il ne voulait pas s'asseoir à cette table avec tous ces sacs à vin !
"- Veux-tu un peu de raisins au moins ? demanda-t-elle.
- Oui, je veux bien. répondit-il." Un petit moment se passa et dans un silence, Paul commença à faire de grands gestes affolants, il sautait dans tous les sens. Tout le monde riait, croyant qu'il faisait ça pour rire et pour sa faire remarquer, à vrai dire, tous étaient ivre, personne ne comprit ce qu'il lui arrive, mais ils éclatèrent de rire bétement. Paul à cause de tous ses gestes tomba par dessus la barrière. Les invités tombèrent des nues, Jeanne sanglotait, Paul était mort...
La police arriva, certains invités disaient que Paul avait eu un moment de folie à force de rester seul, d'autres disaient même qu'il avait la maladie de la solitude ou même encore qu'il s'agissait d'un suicide, la police déclara cette mort comme étant un suicide, le corps ne fut pas retrouvé. La vrai raison de cette chute, personne ne la connaissait, même Jeanne et pourtant elle était en partie responsable, lorqu'elle lui avait donné du raisin, elle lui avait donné un petit caillou avec, à force de chahuter des cailloux avaient attéri sur la table. Paul perdu dans ses pensées ne fit pas attention et avala le caillou, sauf que celui-ci se coinça dans la gorge de ce pauvre homme, c'est pour cela qu'il fit tout ces gestes. Mais personne ne le comprit et il tomba brusquement sans le vouloir.