On me dit qu’elle est mille fois plus belle
Que les immortelles, qui la regardent du ciel
Et que dans sa robe aux couleurs aquarelle
Elle tairait sur son passage les querelles.
On me parle de ses cheveux au reflet de miel
Qui coulent en abondance sur son dos frêle,
On m’a dit que ses courbes donneraient au sel
L’envie de se mêler à sa peau goût caramel.
On ajoute que ses yeux appellent
Les étoiles à venir briller prés d’elle,
Que le soleil la recherche sous son embrelle
Et que la lune veille sur son doux sommeil.
On me raconte qu’il courbe les chines quand ses pas subtils
Annoncent son arrivée en ville
Qu’il s’en va récolter des objets futiles
Pour les déposer à ses pieds d’argile
Mais sa main refuse ses offrandes fragiles
Comme beaucoup de femmes, elle est belle et difficile,
Il la couvre alors, de mots stériles
Qu’elle renvoie, d’un doigt sur ses lèvres à l’exil
On la vu s’incliner, quand elle battait des cils
On lui refusant sa compagnie inutile
Il est allé jusqu’à lui confier ses larmes de crocodile
Rien n’y fait, elle reste à ses efforts fébriles
Puis il me revient chaque soir, triste et brutal
Le sourire absent, le regard glacial
Moi, sa femme, je récolte les fleurs du mal
Que sème en lui, ma jeune rivale,
Il pense que j’ignore que son cœur s’emballe
Pour cette fille au corps de rêve, au visage pâle
Il croit que je n’ai pas vent, de ce bruit infernal,
Que les gens m’épargnent un nouveau scandale
Il oublie juste que mon amour pour lui ait loyal
Que je préfère le partager même si c’est immoral
Plutôt que de le perdre et au final,
Finir seule dans le domicile conjugal.
Que les immortelles, qui la regardent du ciel
Et que dans sa robe aux couleurs aquarelle
Elle tairait sur son passage les querelles.
On me parle de ses cheveux au reflet de miel
Qui coulent en abondance sur son dos frêle,
On m’a dit que ses courbes donneraient au sel
L’envie de se mêler à sa peau goût caramel.
On ajoute que ses yeux appellent
Les étoiles à venir briller prés d’elle,
Que le soleil la recherche sous son embrelle
Et que la lune veille sur son doux sommeil.
On me raconte qu’il courbe les chines quand ses pas subtils
Annoncent son arrivée en ville
Qu’il s’en va récolter des objets futiles
Pour les déposer à ses pieds d’argile
Mais sa main refuse ses offrandes fragiles
Comme beaucoup de femmes, elle est belle et difficile,
Il la couvre alors, de mots stériles
Qu’elle renvoie, d’un doigt sur ses lèvres à l’exil
On la vu s’incliner, quand elle battait des cils
On lui refusant sa compagnie inutile
Il est allé jusqu’à lui confier ses larmes de crocodile
Rien n’y fait, elle reste à ses efforts fébriles
Puis il me revient chaque soir, triste et brutal
Le sourire absent, le regard glacial
Moi, sa femme, je récolte les fleurs du mal
Que sème en lui, ma jeune rivale,
Il pense que j’ignore que son cœur s’emballe
Pour cette fille au corps de rêve, au visage pâle
Il croit que je n’ai pas vent, de ce bruit infernal,
Que les gens m’épargnent un nouveau scandale
Il oublie juste que mon amour pour lui ait loyal
Que je préfère le partager même si c’est immoral
Plutôt que de le perdre et au final,
Finir seule dans le domicile conjugal.