La rime se fera, poème à Jean
Quand j'écrivis alors mon requiem du rat,
Ironique et moqueur, raillant l'esprit fasciste,
Je n'ai jamais cité, au grand jamais Ferrat,
Pourtant la bête il vit, et nous le dit résiste,
Il se peut que demain, on me condamne pour,
T'avoir chanter Ô Jean, toi chanteur humaniste,
Non ce n'est pas ma France, où bruisse le tambour,
Quand nuit et brouillard me rendent un peut triste,
Faudra t'il saluer, à l'heure du bilan,
des petits stalinniens, des gars de la marine?
Alors j'entends, j'entends, fuire au ciel un milan,
Hélas tous les casqués ne chantent Potemkine,
Les poêtes, les fous eux chantent Aragon,
Un jour, un jour se peut retrouveront le bagne,
Si je mourrait là bas au fond d'un bleu lagon,
Tant pis "c'est beau la vie" du haut de la montagne.
Quand j'écrivis alors mon requiem du rat,
Ironique et moqueur, raillant l'esprit fasciste,
Je n'ai jamais cité, au grand jamais Ferrat,
Pourtant la bête il vit, et nous le dit résiste,
Il se peut que demain, on me condamne pour,
T'avoir chanter Ô Jean, toi chanteur humaniste,
Non ce n'est pas ma France, où bruisse le tambour,
Quand nuit et brouillard me rendent un peut triste,
Faudra t'il saluer, à l'heure du bilan,
des petits stalinniens, des gars de la marine?
Alors j'entends, j'entends, fuire au ciel un milan,
Hélas tous les casqués ne chantent Potemkine,
Les poêtes, les fous eux chantent Aragon,
Un jour, un jour se peut retrouveront le bagne,
Si je mourrait là bas au fond d'un bleu lagon,
Tant pis "c'est beau la vie" du haut de la montagne.
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