La rengaine des non-vœux 2021.
Ça devient une rengaine en deux mille vingt et un,
Mes non-vœux pour vous et pour les Zôtres*,
Ces promesses au vent comme tout un chacun,
Pour les miens et pour les vôtres,
Quelques mots barbares portés par quelques Huns,
Je ne jouerai donc point les bons apôtres,
Même si à penser cela nous sommes quelques uns,
Je ne vous souhaiterai pas alors sur les routes de l’impossible,
De trouver votre Amérique au-delà des embruns,
Par les tempêtes et par les les fous devenir la cible,
Et au sombre discours endosser les costumes bruns,
De la mort, du deuil, raviver la flamme du souvenir,
Quand sur la vie, quand sur la mort, y posez un emprunt,
Héritiers des vieilles traditions, pour les bons sous venir,
Le rêve se meurt, sous la terre, en paix repose le défunt,
Faisant fi de la bonne bouffe et des p’tits cadeaux,
Espérons au moins qu’il ne fusse point parti le ventre à jeun,
Je ne vous souhaiterai pas ces croisières en bateaux, ni ces infortunés radeaux,
Qui pour la rime s’échouent sur les rives du Mississippi, le Bayou Cajun,
Le colonialisme ici ou la bas, se répand comme la peste en pâle virus,
Les covidés, les colonisés tombent comme à Verdun,
Je ne vous souhaiterai donc pas de voir votre nom sur le papyrus,
Vous pourrez frotter, frotter, laver le dessein à la pierre d’alun,
Et je ne vous souhaite pas de compter fleurette au chemin des dames,
Ni du nectar, ni de la victoire en petit coq en savourer le parfum,
Non je ne vous souhaiterai pas, papa, papa-padam,
Et à tous les "je ne savais pas" et aux importuns
A tous les fromages de France et d'ailleurs "les pates moles et à l'edam",
Ni pour aujourd’hui, ni pour demain de gratiner ainsi en 2021
* peuple imaginaire dirigé par un petit tyran, dans Achille Talon « le Roi des Zôtres »
Ça devient une rengaine en deux mille vingt et un,
Mes non-vœux pour vous et pour les Zôtres*,
Ces promesses au vent comme tout un chacun,
Pour les miens et pour les vôtres,
Quelques mots barbares portés par quelques Huns,
Je ne jouerai donc point les bons apôtres,
Même si à penser cela nous sommes quelques uns,
Je ne vous souhaiterai pas alors sur les routes de l’impossible,
De trouver votre Amérique au-delà des embruns,
Par les tempêtes et par les les fous devenir la cible,
Et au sombre discours endosser les costumes bruns,
De la mort, du deuil, raviver la flamme du souvenir,
Quand sur la vie, quand sur la mort, y posez un emprunt,
Héritiers des vieilles traditions, pour les bons sous venir,
Le rêve se meurt, sous la terre, en paix repose le défunt,
Faisant fi de la bonne bouffe et des p’tits cadeaux,
Espérons au moins qu’il ne fusse point parti le ventre à jeun,
Je ne vous souhaiterai pas ces croisières en bateaux, ni ces infortunés radeaux,
Qui pour la rime s’échouent sur les rives du Mississippi, le Bayou Cajun,
Le colonialisme ici ou la bas, se répand comme la peste en pâle virus,
Les covidés, les colonisés tombent comme à Verdun,
Je ne vous souhaiterai donc pas de voir votre nom sur le papyrus,
Vous pourrez frotter, frotter, laver le dessein à la pierre d’alun,
Et je ne vous souhaite pas de compter fleurette au chemin des dames,
Ni du nectar, ni de la victoire en petit coq en savourer le parfum,
Non je ne vous souhaiterai pas, papa, papa-padam,
Et à tous les "je ne savais pas" et aux importuns
A tous les fromages de France et d'ailleurs "les pates moles et à l'edam",
Ni pour aujourd’hui, ni pour demain de gratiner ainsi en 2021
* peuple imaginaire dirigé par un petit tyran, dans Achille Talon « le Roi des Zôtres »
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