La panseuse
Dans l’azur qui s’étale au-delà des fenêtres,
J’envoie valser des mots, hérauts de mes pensées,
Moi, si sentimentale, espérant que peut-être
Ils atteindront leurs maux et pourront les soigner.
Dans le froid qui raidit leurs cœurs déjà meurtris,
J’entrelace la flamme de mes émotions,
Réchauffant les non-dit, ranimant les flétris,
Je leur offre mon âme avec délectation.
Dans l’obscure douleur, dans les larmes versées,
Dans la rage qui gronde au milieu des clameurs,
J’apaiserai la peur, calmerai l’affligé,
Je serai comme une onde épurant la noirceur.
De ma plume obstinée, de mes mots intraitables,
Je veux panser leurs plaies, chasser leur désarroi.
Je veux être la fée de leurs plus belles fables.
Et si ça leur déplait, que la mort me foudroie !
Dans l’azur qui s’étale au-delà des fenêtres,
J’envoie valser des mots, hérauts de mes pensées,
Moi, si sentimentale, espérant que peut-être
Ils atteindront leurs maux et pourront les soigner.
Dans le froid qui raidit leurs cœurs déjà meurtris,
J’entrelace la flamme de mes émotions,
Réchauffant les non-dit, ranimant les flétris,
Je leur offre mon âme avec délectation.
Dans l’obscure douleur, dans les larmes versées,
Dans la rage qui gronde au milieu des clameurs,
J’apaiserai la peur, calmerai l’affligé,
Je serai comme une onde épurant la noirceur.
De ma plume obstinée, de mes mots intraitables,
Je veux panser leurs plaies, chasser leur désarroi.
Je veux être la fée de leurs plus belles fables.
Et si ça leur déplait, que la mort me foudroie !