Une pluie sourde s’abat sur le sol froid,
Elle chante une triste mélodie.
Elle ruisselle doucement sur les toits
Sonnant, en cette nuit, la fin d’une vie.
Les parois des rues mouillées se rétrécissent
Elles m’inondent de leurs noirceurs immondes.
Je pense qu’elles veulent que je finisse
Mon passage funeste en ce bas monde.
Le couloir de mon existence disparait
Sous cette pluie battante de cyanure.
Je commence à fondre, je deviens abstrait,
Mon âme monte, léger, enfin pure.
Où m’emporte ce voyage inédit ?
Vers le monde des autres, ailleurs.
Pour certains il n’y a plus rien, tout est fini,
Je pense comme eux, j’en ai bien peur.
La nuit continue sa route sombre
Moi, aucune importance, je ne suis plus.
Pour elle je ne suis qu’une ombre.
Je hante à minuit ses ruelles, ses rues.
Voilà ce que je vois dans le miroir,
Une ombre sans visage, qui se meurt..
Si je ne suis que poussière, je dois croire,
Que même les fantômes on un cœur.
Elle chante une triste mélodie.
Elle ruisselle doucement sur les toits
Sonnant, en cette nuit, la fin d’une vie.
Les parois des rues mouillées se rétrécissent
Elles m’inondent de leurs noirceurs immondes.
Je pense qu’elles veulent que je finisse
Mon passage funeste en ce bas monde.
Le couloir de mon existence disparait
Sous cette pluie battante de cyanure.
Je commence à fondre, je deviens abstrait,
Mon âme monte, léger, enfin pure.
Où m’emporte ce voyage inédit ?
Vers le monde des autres, ailleurs.
Pour certains il n’y a plus rien, tout est fini,
Je pense comme eux, j’en ai bien peur.
La nuit continue sa route sombre
Moi, aucune importance, je ne suis plus.
Pour elle je ne suis qu’une ombre.
Je hante à minuit ses ruelles, ses rues.
Voilà ce que je vois dans le miroir,
Une ombre sans visage, qui se meurt..
Si je ne suis que poussière, je dois croire,
Que même les fantômes on un cœur.