les ombres fauves ou songerie féline
Créatures de la nuit
Elles caressent sans bruit
Nos paupières endormies
De rêves lourds alanguis
En ombre chinoise elles se faufilent
De leur démarche souple et féline
Glissant sans bruit dans nos alcôves
A l'endroit où nos songes se lovent.
Elles portent sur leurs échines courbées
Le lourd fardeau des jours fatigués
Mais leurs silouhettes déclinent à l'infini
Des courbes d'une grâce inouïe.
Et par la fente malicieuse et mystique
De leurs prunelles sulfureuses et électriques
Elles percent les secrets trop bien gardés
De nos chimères alambiquées.
Créatures de la nuit
Elles caressent sans bruit
Nos paupières endormies
De rêves lourds alanguis
En ombre chinoise elles se faufilent
De leur démarche souple et féline
Glissant sans bruit dans nos alcôves
A l'endroit où nos songes se lovent.
Elles portent sur leurs échines courbées
Le lourd fardeau des jours fatigués
Mais leurs silouhettes déclinent à l'infini
Des courbes d'une grâce inouïe.
Et par la fente malicieuse et mystique
De leurs prunelles sulfureuses et électriques
Elles percent les secrets trop bien gardés
De nos chimères alambiquées.