Seul dans la nuit face au noir de la rue
les étoiles fuient mon regard
je marche pour enterrer cette journée
je longe les murs, ça me rassure
je vois passer à bout de bras ton image
j’entends à bout de souffle ta voie
je change de trottoir pour déserter les coins noirs
la lumière mourante des réverbères
rallume l'album pervers qui me hante
les ombres de mes fantômes me contournent
et me narguent pas à pas.
Minuit réveil mes traits tirés
je devine derrière les portes la voie des âmes heureuses
que les sommeils emportent, la rue se calme
les regards se vident et le doute s’installe
je marche à travers ma peine, cette rengaine impossible à semer
et si jamais je m'endors avant demain
sur le trottoir des confidences, m'aimeras tu encore ?
Irons nous dans un coin imaginer une autre vie
acheter un autre destin? ou pourrons nous revenir en arrière
sans rien dire, ni même tout réécrire ? glisser vers les rêves ?
Que dis je ... personne devant, personne n’entend
face à la lune j’ravale ma douleur
ébloui par l'eau trouble de mes pupilles, le regard de travers
j'avais debout au bord de la terre troqué mon passé
tout balancé, mais le noir me saute au coup
j’me fait la guerre, le mal me rattrape, ramène la peur
emporte sans pardon tous les espoirs, t'impose la lumière du lendemain
pour te faire plier, chasse l'espoir d'ouvrir les yeux,
la main tendue…réveillez moi avant demain.
Seul avec mon cœur qui cogne, qui résonne contre les façades
des esprits fermés derrière les volets qui suintent
dans leur lit la détresse des couples en tristesse
j'allonge le pas discret, je marche encore, je pense, je sens mes frissons
j'me raidis et j’me crois, l’air me gifle le visage, l’oeil froid
je me mens sur l'instant, une sueur froide me condamne
j’arrête le pas, j’me déçoit, c’est pourtant bien moi
je ne sais plus ce que je fait là !
J'ai l'esprit lesté de pierre, j'en ai même parlé à la mort
trop fier elle ne me répond même pas cette chienne
il faudra sur les genoux les bras le long du corps continuer
jusqu'à user les semelles du passé
pour que la vie me donne
ce que les autres ne veulent pas
Que le jour l’emporte
Solo
les étoiles fuient mon regard
je marche pour enterrer cette journée
je longe les murs, ça me rassure
je vois passer à bout de bras ton image
j’entends à bout de souffle ta voie
je change de trottoir pour déserter les coins noirs
la lumière mourante des réverbères
rallume l'album pervers qui me hante
les ombres de mes fantômes me contournent
et me narguent pas à pas.
Minuit réveil mes traits tirés
je devine derrière les portes la voie des âmes heureuses
que les sommeils emportent, la rue se calme
les regards se vident et le doute s’installe
je marche à travers ma peine, cette rengaine impossible à semer
et si jamais je m'endors avant demain
sur le trottoir des confidences, m'aimeras tu encore ?
Irons nous dans un coin imaginer une autre vie
acheter un autre destin? ou pourrons nous revenir en arrière
sans rien dire, ni même tout réécrire ? glisser vers les rêves ?
Que dis je ... personne devant, personne n’entend
face à la lune j’ravale ma douleur
ébloui par l'eau trouble de mes pupilles, le regard de travers
j'avais debout au bord de la terre troqué mon passé
tout balancé, mais le noir me saute au coup
j’me fait la guerre, le mal me rattrape, ramène la peur
emporte sans pardon tous les espoirs, t'impose la lumière du lendemain
pour te faire plier, chasse l'espoir d'ouvrir les yeux,
la main tendue…réveillez moi avant demain.
Seul avec mon cœur qui cogne, qui résonne contre les façades
des esprits fermés derrière les volets qui suintent
dans leur lit la détresse des couples en tristesse
j'allonge le pas discret, je marche encore, je pense, je sens mes frissons
j'me raidis et j’me crois, l’air me gifle le visage, l’oeil froid
je me mens sur l'instant, une sueur froide me condamne
j’arrête le pas, j’me déçoit, c’est pourtant bien moi
je ne sais plus ce que je fait là !
J'ai l'esprit lesté de pierre, j'en ai même parlé à la mort
trop fier elle ne me répond même pas cette chienne
il faudra sur les genoux les bras le long du corps continuer
jusqu'à user les semelles du passé
pour que la vie me donne
ce que les autres ne veulent pas
Que le jour l’emporte
Solo
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